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Jeanne a tout pour être comblée : une carrière d'écrivain en pleine ascension, un mariage avec un intellectuel influent, une vie dans les beaux quartiers. Pourtant, tous ces signes extérieurs de bonheur ne font qu'occulter une réalité sordide. En ce soir d'automne, parce que son mari l'humilie une fois de plus, parce qu'il la terrorise une fois de trop, Jeanne va rassembler ce qui lui reste de forces pour s'extraire enfin de cette relation aussi toxique que violente.
Ce sursaut vital fait ressurgir en elle le souvenir d'autres violences, qu'elle n'a eu de cesse de vouloir refouler sa vie durant. Jeanne comprend qu'elle devra emprunter à rebours, et seule, le chemin plein de déni sur lequel elle avait toujours refusé de retourner. Mais la route sur laquelle elle s'engage mêlera la violence du présent à celle du passé...
Jeanne donne l’apparence d’une belle vie.
Elle écrit des livres pour enfants, est mariée à un riche éditeur.
Mais la réalité est autre.
Son mari est un pervers qui la violente.
Mais mérite-t-elle autre chose, elle la fille sale qui a été violée toute son enfance par son beau-père ?
Elle pense ne mériter que ça, la violence, l’abaissement.
Arrivera-t-elle à sortir de ce cercle vicieux, visqueux ?
Est-elle digne d’autre chose ?
C’est l’existence d’un femme ravagée, massacrée dès l’enfance.
Le style est très beau et particulier.
La femme qui n’aimait plus les hommes est l’histoire de Jeanne, écrivaine, mariée à un éditeur réputé, vit dans les beaux quartiers et en apparence elle a tout pour être comblée.
Le mercredi 07 novembre 2018, alors que Jeanne se prépare à annoncer une excellente nouvelle à Gabriel, (son mari) rentre du travail excédé de sa journée.
Gabriel n’est pas ravi de cette nouvelle et commet une fois de plus l’irréparable. Jeanne subira une nouvelle humiliation avec violence et violence verbale.
Tétanisée, elle décide de mettre un terme à cette relation toxique. Jeanne va basculer dans des souvenirs de son passé qu'elle refoulait.
Ce roman est glaçant, terrifiant, il m’a pris aux tripes. Jeanne est une femme violentée, blessée, détruite depuis des années.
On vit et ressent l’histoire de Jeanne, car l’autrice alterne entre sa vie présente et son passé. La petite fille et la femme parlent chacune leur tour dans un monologue éprouvant, oppressant et étouffant.
Les mots sont forts, crus et les scènes sont difficiles que durant ma lecture, j’en avais mal au ventre. Ce roman raconte l’emprise de Jeanne et l’autrice se confie en nous livrant son intimité.
La thématique est violente, néanmoins nécessaire et j’admire les femmes qui sortent de leur silence.
La plume est incisive, percutante et Isabelle Le Nouvel ne finit pas ses phrases afin que le lecteur ressente l’horreur et le calvaire que vit Jeanne. Les chapitres sont courts et la lecture s’enchaîne.
Isabelle Le Nouvel nous livre un roman tragique, dur et percutant que le lecteur ne ressort pas indifférent à cette lecture.
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