Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

La face humaine de Vincent Van Gogh

Couverture du livre « La face humaine de Vincent Van Gogh » de Francois-Bernard Michel aux éditions Grasset Et Fasquelle
Résumé:

"Un fou, Van Gogh ?" protestait Antonin Artaud. Pour le diagnostic, deux camps s'opposent : les Arlésiens - et même son ami, Gauguin - décrivent cet étranger comme une "bête curieuse", un "fou dangereux" s'oubliant dans l'absinthe, et ne méritant pas mieux que l'internement immédiat ; d'autres... Voir plus

"Un fou, Van Gogh ?" protestait Antonin Artaud. Pour le diagnostic, deux camps s'opposent : les Arlésiens - et même son ami, Gauguin - décrivent cet étranger comme une "bête curieuse", un "fou dangereux" s'oubliant dans l'absinthe, et ne méritant pas mieux que l'internement immédiat ; d'autres voient dans la "fracture mentale" de l'artiste une fragilité passagère. Lui-même affirmera : "Comme peintre, je ne signifierai jamais rien d'important, je le sens absolument." Et pourtant...
Non, Van Gogh n'est pas fou. Il l'écrira lui-même : "Si je suis toqué, tant pis, je préfère ma folie à la sagesse des autres." Schizophrène, épileptique, possédé par le Malin, "impressionnable" selon sa formule ? - le vrai visage de Van Gogh reste dans l'ombre. François-Bernard Michel s'applique à retracer l'itinéraire peu commun de celui qui ne sera pas tant abîmé dans l'absinthe que dans une profonde mélancolie.
Ni psychanalyste ni critique d'art, mais scrutateur de la face humaine de Van Gogh, François-Bernard Michel s'attaque à une énigme : Fou-suicidé, peintre des ventes records, plagié, exclu récupéré par la société du spectacle, Vincent Van Gogh reste-t-il un soleil noir ?
Le Professeur François-Bernard Michel, membre de l'Académie de médecine, est l'auteur de nombreux essais parmi lesquels Le Souffle coupé : respirer et écrire (Gallimard, 1984 - Prix de l'Académie française), Proust et les écrivains devant la mort (Grasset, 1995).

Donner votre avis