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«Je vous tiens responsable de l'alcoolisme de Jackson Pollock, de la folie d'Artaud, de la mort de Jean Eustache !» Écrivain reconverti dans les arts plastiques, Machond se veut le porte-parole de toutes les avant-gardes. Exilé dans le bocage d'une région pluvieuse, il habite une «maison-champignon» conçue dans les années 60. Là, les projets artistiques fusent : installer une webcam sur le parking d'un restaurant routier ou produire une série compulsive de hérissons à la gouache. Paradoxe : Machond, qui croyait séduire les critiques de haut vol, est bientôt adopté par une tribu de peintres du cru, figuratifs et réactionnaires. Mais le virus de l'action artistique le ronge. Chacun de ses gestes s'inspire de Breton, Debord ou Duchamp. Au fil des «performances» ratées, il pourfend le cinéma commercial auprès d'un jeune réalisateur ou défend la pureté architecturale auprès de maçons obtus. Bientôt, une passion hésitante pour Mme de Mauprès, épouse de dentiste et mécène locale, le mène à une escapade parisienne. Mais ce bref séjour en compagnie de jeunes branchés méprisants sonne le glas de ses espoirs. Comédie loufoque sur le monde de l'art, La dilution de l'artiste dessine une désopilante galaxie de créateurs vexés, ratés ou pseudo-branchés, comme autant de cercles de l'enfer entre Paris et la province.
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