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La dette traverse nombre de domaines différents : de l'économie au religieux en passant par les rapports d'amitiés ou de belligérance, elle régule les relations humaines en établissant des variables de comportements selon que les arguments pointent vers des remboursements formels ou des abandons purs et simples. Aujourd'hui, la phase néolibérale de la société accentue le caractère fonctionnel de la dette en ne tolérant quasi aucune remise ou aucun étalement, créant des sociétés dramatiquement écartelées entre riches et pauvre, creusant les fossés entre nantis et miséreux. Or, au coeur de la culture judéo-chrétienne figure le pardon que l'on peut définir comme un mécanisme de remise de dette qui explore des dimensions anthropologiques excédant la seule vérité économique. Dans cette étude, un philosophe et un bibliste abordent la question de la dette en la soumettant notamment à ce qu'en disent des passages du Nouveau Testament. A travers ce questionnement, c'est toute une éthique de la relation humaine qui se profile, évitant les processus naïfs de l'exonération systématique des créanciers imprudents et, dans l'autre sens, prévenant la dérive d'une réalité ancrée exclusivement dans une relation économique entre les êtres.
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