"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Aucun résumé n'est disponible pour cet ouvrage actuellement...
Un sujet qui me passionne et qui m’attire toujours, j’ai mes raisons, mes souvenirs, mes douleurs, mes craintes et mes rêves toujours là présents c’est un sujet très sensible et je ne pouvais passer à coté de cet essai. La couverture nous l’annonce tout de go, ça va saigner et effectivement les mères ne sont pas idéalisées ni diabolisées, elles sont tout simplement elles avec leurs failles, leurs forces, avec leurs vies de femmes, de mères, d’épouses, de salariées, de filles de et c’est ce qui rend cet essai magnifique et terrifiant à la fois car on y reconnait forcément quelqu’un, peut être même un peu de nous dans ces portraits sans concession, cet éventail de mères toutes différentes.
C’est vrai ça pourquoi fêter les mères, est-ce qu’elles méritent toutes une fête ? Entre les mères égoïstes, les envahissantes, les adjudants , les copines, les mères enfants, les absentes, les démissionnaires, les débonnaires, les paumées, les reines de la maîtrise, les séductrices… Qu’est-ce qu’une bonne mère au fond ? le sait-on vraiment ? A travers plusieurs portraits et différents points de vue, parfois il y a le point de vue de l’enfant, on découvre des mères imparfaites qui s’efforcent pour la plupart de bien faire et qui pensent tout faire pour le bien de leur enfant à tort ou à raison. Certains portraits sont attendrissants lorsque ce sont des défauts sans trop d’importance, d’autres portraits en revanche sont vraiment glaçants.
Je pense qu’on ne s’improvise pas mère et contrairement à Elisabeth Badinter, qui m’avait fait bondir avec son livre « l’amour en plus » sur l’instinct maternel que nous avons toutes selon elle, je pense que toutes les femmes ne sont pas faites pour être mère et que certaines auraient dû s’abstenir tant les dégâts peuvent être grands sur les enfants qui bien souvent deviennent des adultes fragiles ou mal équilibrés, on ne mesure pas assez les souffrances qu’une mère mal-aimante, absente ou au contraire trop présente peu produire sur sa progéniture. Il y a des blessures qui ne se referment jamais, tout au plus on peut mettre un peu de sparadrap, un mouchoir ou ranger dans un coin de sa mémoire les questions qui fâchent : pourquoi moi ? pourquoi ne m’aime t-elle pas ? pourquoi m’aime t-elle trop ou pas assez ou pas du tout ? mais je m’égare et je vais revenir au livre que j’ai lu d’une traite en une quarantaine de minutes .
Un essai qui fait bien le tour du sujet avec une dose d’humour là où parfois il est difficile d’en mettre, on a toute en tête un modèle de ce qu’est la mère parfaite et même des modèles de mères à ne surtout pas reproduire, c’est pourquoi ce livre parlera à toutes les femmes qu’elles soient mères ou non d’ailleurs. Cela se lit très facilement , c’est très aéré et les citations sont très bien choisies et collent parfaitement avec chacun des portraits.
VERDICT
Je le conseille les yeux fermés toutes les femmes devraient le lire . La relation à la mère y est traité différemment de ce qui se fait habituellement. Original, drôle et touchant, révoltant et inspirant.
https://revezlivres.wordpress.com/2016/07/31/la-defete-des-meres-martine-magnin/
Dans la collection société, les éditions Estelas nous propose un essai de Martine Magnin. Un essai qui a du piquant comme le laisse sous entendre la couverture du livre. On est d’ailleurs piqué à vif, jusque dans notre chair et notre sang en lisant La défête des mères. Cet essai est comme un reflet de ce que nous sommes nous les femmes, nous les mères. Un reflet pas souvent flatteur, mais plutôt réaliste. Une mère n’est pas forcément parfaite alors pourquoi lui faire l’honneur d’une fête chaque année ?
Fêterons-nous encore alors la « Fête des Mères »? Avec la Défête des mères, Martine Magnin frappe les consciences. Mère ou mère défaite, imparfaite ou trop parfaite, à la limite de l'inconcevable? Un essai riche de témoignages, dé sincérité, riche aussi de jeux de mots (comme un humour subtil et grinçant) et de citations percutantes. Martine ose, Martine n’hésite pas à révéler l’imperfection des mères. Comme une gifle sur nos vies...
Y'a des intérimères, des tuppermères, des chronomères....
Un livre tel un coup de poing inattendu ! N’ayez pas peur d’y voir votre reflet… Osez vous y confrontez. Osez lire La défête des mères !!!
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !