C’est le moment de découvrir tous les romans en sélection pour la 11e édition du Prix…
Une jeune femme s'apprête à publier son premier roman.
Elle vit seule, son téléphone ne vibre pas, elle a de plus en plus de mal à aimer sa mère.
À qui pourrait-elle dédicacer son livre ? Son éditrice lui donne trois jours pour trouver.
Férocement drôle et émouvant, La dédicace est l'histoire d'une quête sentimentale dans un Paris peuplé de solitudes.
C’est le moment de découvrir tous les romans en sélection pour la 11e édition du Prix…
Tout d'abord, je remercie Lecteurs.com de m'avoir envoyé ce roman La dédicace Leila Bouherrafa. Après avoir passé les 50 premières pages un peu étranges , j’ai mis mes pas dans ceux du personnage , dans son vague à l’âme , j’ai vu les gens et la ville à travers son regard ...et en fait j’ai aimé car l’auteur ne manque pas de dérision ... et sait écrire , ce qui n’est plus si courant ...
« La dédicace » est à classer dans les romans feel-good. Alors attention, je ne parle pas de ceux qui transpirent les bons sentiments mais plutôt de ceux dans lesquels on se sent bien et qu’on aime retrouver ! En effet, participer aux aventures de la narratrice a été pour moi un vrai plaisir. Pour peu que comme moi, vous aimiez l’humour noir, vous aurez le même sentiment.
On suit l’héroïne dans ses pérégrinations parisiennes et provinciales à la rencontre de personnages hauts en couleur. Son quotidien pourtant insipide est assaisonné par ces relations souvent drôles. Les scènes se succèdent et elles sont toutes aussi cocasses les unes que les autres.
A travers son métier d’écrivain, elle nous ouvre aussi les portes des maisons d’édition et des salons. L’auteure en profite pour planter sa plume acérée sur ce monde à part et sur la société en général. Elle s’attarde sur la maladie actuelle qui ronge notre système: la solitude. La population ne cesse de croitre et de se concentrer, mais l’individu n’a jamais été aussi seul et indifférent à l’autre.
Alors oui, ce livre va déranger certains lecteurs parce qu’il est assez pessimiste. Seulement cette mélancolie est inhérente à la jeunesse qui voit toujours le verre à moitié vide. C’est l’histoire immature d’une jeune fille moderne, donc sans espoir ! Mais comme elle raconte ses déboires avec beaucoup d’humour, rien n’est vraiment démoralisant. Les pages sont un enchaînement de moments amusants où le rire est le remède la mélancolie.
Grâce au parcours de son héroïne, Leïla Bouherrafa aborde avec une certaine légèreté la déprime qui touche les personnes seules. Elle manie le cynisme avec beaucoup de talent pour nous offrir une satire grinçante du monde actuel. Je suis ressorti de cette lecture, avec le sourire, enchanté par ce premier roman réaliste, émouvante et drôle. A suivre…
http://leslivresdek79.com/2019/04/30/454-leila-bouherrafa-la-dedicace/
Une primo romancière se rend chez son éditrice pour un ultime rendez-vous avant impression.
Avant de partir, cette dernière lui rappelle qu’elle a trois jours pour lui envoyer la dédicace ouvrant le livre.
Pour l’auteure, c’est tout un monde qui s’écroule. A qui va-t-elle adresser cette dédicace qui, à ses yeux, revêt une importance grandissante au fur et à mesure que s’égrainent les heures.
Par le prisme d’une solitude et d’un spleen parisien, l’auteure va nous faire découvrir une galerie de personnages, tour à tour truculents, navrants, ou désemparé dans une ville trop grande pour leurs solitudes.
La relation complexe qu’elle partage avec sa mère va bercer cette histoire avec en toile de fond un Paris emplie de brume et de désarroi.
D’un salon du livre à Brive la gaillarde à un vernissage d’art contemporain c’est un voyage intérieur que nous allons vivre sous prétexte d’une dédicace qui tarde à venir et c’est un enchantement pour qui saura lire à travers les mots….
D’un concept original Leïla Bouherrafa propose un roman sublime dont les quelques imperfections d’une primo romancière donnent à l’ensemble un charme et un attrait fascinant.
Les personnages qu’elle nous livre sont subtilement décrits et bourrés d’humour, notamment son hall d’immeuble, réunis pour un graffiti à la facétie tonitruante.
Certes, c’est un roman où la mélancolie y est omni présente mais je ne trouve pas que l’ensemble en ressorte triste et sordide comme j’ai pu le lire. L’humour y est permanent et la bienveillance de la protagoniste pour ses semblables donnent au roman une chaleur teinté d’un côté sombre qui, comme un bon film au cinéma, rend la tristesse belle et honorable.
Un excellent roman, une auteure brillante bref, une affaire à suivre….
édicace : hommage qu’un auteur fait de son œuvre à quelqu’un par une inscription imprimée en tête de l’ouvrage. Voilà pour la définition du Larousse.
Pour le premier roman de Leïla Bouherrafa, c’est le socle de son histoire, celle d’une jeune auteure qui doit trouver impérativement dans les soixante-douze heures (j’aurais pu mettre trois jours mais visuellement ça parle moins) à qui dédier son livre. Seul problème, elle ne connaît réellement personne : avec sa mère c’est un peu du « je t’aime moi non plus », des ami(e)s inexistant(e)s, des amants aussi éphémères que la durée d’un rapport sexuel, le tout dans un Paris au cinquante nuances de gris orienté vers le cendré profond.
La base est fixée. Pour les ornementations, l’écrivaine s’est transformée dans un clonage entre Grumpy et le Schtroumpf grognon et qui n’a rien trouvé d’autre que de donner comme pseudonyme de lettres à son héroïne le doublement du nom du bichon maltais du cinquième étage : Billie. On n’ose imaginer si le chien s’était appelé Paf ou Pouf !
Restent les ingrédients. Ils sont dans le registre des abonnés absents (et pas comme le numéro de téléphone d’une certaine Véronique qui devient le fil fixe de l’itinérance littéraire) et le jeu consiste à fabriquer un plat judicieusement mijoté avec rien. Le résultat est étonnant, curieusement très consistant, savoureux, fumant (et pas seulement pour les cigarettes consumées pendant la fabrication), aucunement indigeste et ce malgré les nausées récurrentes de la protagoniste qui finit par avoir un haut le cœur aussi tenace qu’un as de pique voulant l’emporter sur son confrère laissé sur le carreau.
Entre une conversation avec les putes, les descriptions loufoques des habitants de son immeuble, les errances sur l’asphalte parisien, une consultation médicale et les petites pointes lancées ici et là sur les travers des âmes humaines, c’est quasiment un tour de magie que de partir de rien et d’arriver à tout (même à créer une ligne directe entre Paris et Brive-la-Gaillarde depuis la Gare Montparnasse).
C’est drôle, caustique, cynique mais jamais méchant. Juste quelques petites baffes bien envoyées pour laisser le lecteur dans un état de vigilance permanent. Une sacrée façon de décrire les tourments de la solitude, du piétinement (mot pas choisi au hasard) permanent. Mais c’est également une narration touchante avec un dernier acte tout en délicatesse.
Livre lu dans le cadre du Prix Orange du Livre 2019
https://squirelito.blogspot.com/2019/04/une-noisette-un-livre-la-dedicace-leila.html
Alors qu’elle s’apprête à publier son premier roman, « Billie Billie » doit faire face à un dilemme de taille. A qui pourrait-elle dédicacer son livre ? Hortense, son éditrice lui laisse trois jours pour trouver. La réponse peut paraître évidente pour certains, mais pour la narratrice, c’est loin d’être le cas. La dédicace, parfois non lue, n’en reste pas moins lourde de sens ! Ecrire le nom d’un être cher en première page, voilà quelque chose à ne pas prendre à la légère.
« Je n’écoutais pas. Puis, en me raccompagnant à la porte de son bureau, elle a ajouté cette phrase :
– Tu sais, ma fille dit que ce qu’il y a de plus important dans un livre, c’est la dédicace.
Il y a des phrases comme ça, elles sont tragiques. On ne voudrait jamais les entendre. En disant ces mots, elle a secoué la tête dans un petit rire, comme si quelqu’un venait de lui glisser à l’oreille une bonne blague ou qu’un homme venait de lui faire un compliment sur ses seins. »
A la fois drôle et touchant, c’est ainsi que le roman nous invite à partager la vie d’une jeune parisienne victime du mal du siècle : la solitude. Pour preuve, elle ne pense à personne en particulier lorsqu’il s’agit de la dédicace de son roman….
« Cette ville était faite pour les romans, le cinéma, les fashion weeks, mais sûrement pas pour la réalité. »
L’écriture désinvolte, parfois cinglante mais toujours pleine d’humour m’a fait sourire autant qu’elle ne m’a émue. Je me suis facilement identifiée à certaines situations que j’ai déjà vécues, (notamment le fait d’essayer tous les numéros de téléphone possibles à la recherche du bon pour retrouver quelqu’un) et à certaines remarques de la narratrice.
« La solitude, c’est ce qui les liait tous. La solitude est plus forte que tout. Elle efface les barrières. Elle lie le riche au pauvre, la parisienne à la provinciale, les hommes aux femmes, plus que ne le fera jamais la religion ou Cyril Hanouna. »
Merci aux éditions Allary et à la fondation Orange, (Club des lecteurs) de m’avoir offert ce roman et de m’avoir permis de découvrir une auteure très prometteuse.
Un roman drôle et totalement accessible ,les descriptions sur la ville ,les personnages que la narratrice rencontre pourraient parfois donner le cafard,mais le style de l'écriture et les touches d'humour allègent la lecture.
Petite histoire d'une tranche de vie qui mérite d'être lu même si ce n 'est pas pour moi une révélation littéraire
Voici un titre de la rentrée littéraire d'hiver que j'ai pu lire en avant première grâce aux éditions Allary et à la plateforme NetGalley. Je les en remercie vivement.
La présentation et la thématique de ce roman m'ont de suite intéressée. C'est donc avec envie et curiosité (oui, c'est vrai ça, si je devais écrire un roman, à qui aurais-je envie de le dédicacer ? Quel(s) prénom(s) graver dès les premières pages ? ) que je me suis lancée dans la lecture du roman de Leïla Bouherrafa dont l’héroïne, une jeune femme solitaire, a trois jours pour trouver celle(s), celui ou ceux à qui elle souhaite dédicacer son premier roman. Le hic, c'est qu'elle n'a personne à qui rendre hommage... Sa mère ? Hors de question. Son petit ami ? Elle n'en n'a pas. Alors du matin au soir, elle ne pensera qu'à cela et envisagera toutes les possibilités au gré des personnes qu'elle croisera, qu'il s'agisse de son voisin, d'une vendeuse, d'une certaine Véronique... Toutes celles et ceux qu'elle croisera, y passeront.
Si l'idée de départ est plutôt originale et intrigante, je dois bien reconnaître qu'au fil des pages mon intérêt pour ce roman s'est tari. Bien qu'il y ait quelques situations plutôt cocasses et drôles, l'incertitude et les déambulations de l’héroïne m'ont lassée. Elle tourne en rond et nous aussi. A côté de cela, la plume de Leïla Bouherrafa n'est pas désagréable, mais elle n'a pas suffi à me faire oublier mon manque d'attachement pour la narratrice.
La dédicace de Leïla Bouherrafa ne ne me laissera pas un souvenir impérissable. Dommage !
https://leslivresdejoelle.blogspot.com/2019/01/la-dedicace-de-leila-bouherrafa.html
La narratrice est une jeune trentenaire dont le premier roman va partir à l'imprimerie dans quelques jours. Son éditrice lui a demandé quelle dédicace elle va y insérer, elle lui a donné trois jours pour trouver sa dédicace lui affirmant que " La dédicace, c'est ce qu'il y a de plus important dans un livre".
La narratrice est une jeune femme hypocondriaque, mais seulement la nuit, qui se sent "heureuse chez elle; malheureuse partout ailleurs"... Elle entretient des relations difficiles avec sa mère, à qui va-t-elle pouvoir dédicacer son roman, elle qui mène une vie si solitaire et désespérante?
Pendant trois jours, elle va observer le monde qui l'entoure, imaginer la vie des gens qu'elle croise, de ses voisins... et observer les solitudes qui s'accumulent autour d'elle à Paris, attendant une révélation qui ne vient pas. Elle va aussi se rendre à la Foire du livre de Brive pour y être interviewée et participer à une conférence avec toujours l'obsession de cette dédicace à trouver.
Dans ce roman Leïla Bouherrafa retrace le parcours d'une jeune femme qui a pris un pseudo pour écrire son premier roman. On ne connaîtra jamais son nom et on ne saura rien de son roman, le sujet du livre n'est pas là. Le roman et la dédicace sont pour Leïla Bouherrafa un prétexte pour explorer la solitude urbaine, parler de la ville qui rend malade, quand personne ne nous regarde, ne nous touche, ne nous appelle par notre prénom... C'est une jolie porte d'entrée pour évoquer une certaine désespérance liée à la solitude urbaine. Le récit très émouvant est empreint d'une certaine mélancolie mais est allégé de jolies touches d'humour au fil des nombreuses anecdotes qui parsèment le récit.
Un premier roman bien prometteur.
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