80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Dans ce roman autobiographique écrit à Londres et publié en yiddish à Varsovie en 1936, Esther Kreitman pose sur la micro société du « Shtetl » un regard à la fois candide et dénué d'illusions.
À la veille de la Première Guerre mondiale, en Pologne, la jeune Dvoïrele observe sans complaisance cette société où l'Étude est réservée aux hommes, et au sein de laquelle règnent le mépris traditionnel des milieux hassidiques pour les femmes, le système du mariage arrangé et de la dot. De n'être pas traités comme les figures, rendues silencieuses, d'un mythe, les personnages d'Esther Kreitman conservent ce que l'écriture a le plus de mal à garder : leurs voix.
« Que dites-vous des nouvelles ? On dit qu'on va déclarer la guerre. [...]. Vous savez, on dit que si la guerre éclate toutes les communications vont être coupées, on ne pourra plus rentrer. De toute façon, j'ai renvoyé mes parents dans leur bourg. Qui sait ce qui va se passer à Varsovie ? » E.K.
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