"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Aquitaine, 1637.
Altaïre de Claviérac est élevée dans une grande liberté, bien loin des règles de bienséance de la noblesse. Indépendante et farouche, elle monte à cheval comme un garçon, jure comme un homme d'armes, chante comme un troubadour et rêve d'épopées comme un chevalier...
Mais l'Histoire est en marche. Les violences de la Fronde vont tout bouleverser et, à la mort de ses parents, Altaïre est forcée de quitter le monde de l'enfance pour se soumettre aux règles strictes qui régissent l'éducation des jeunes filles du siècle. Sous la tutelle d'un oncle auquel elle ne veut pas se soumettre, elle est envoyée au couvent. Mais bien vite, on nourrit d'autres ambitions pour elle... Son destin paraît scellé, mais Altaïre ne renonce jamais : la liberté et le bonheur doivent se conquérir...
Quand un roman vous emporte dans l’Aquitaine du XVIIème siècle…
Aquitaine, 1637. Altaïre est le fruit d’une passion plus que d’un amour et son enfance se déroule dans une liberté totale. Après la mort de ses parents, durant les violences de « La Fronde », elle doit se soumettre aux règles d’éducation stricte exigées par son oncle qui est son tuteur. Ensuite, ce sera le couvent et le mariage obligé. Mais l’enfant devenue femme ne veut pas renoncer à sa liberté, alors comment sortir des pièges de ce siècle ?
Entre terreurs et prières, le monde de cette jeune enfant n’est guère engageant, tout comme la période, qui oblige les nobles à choisir leur camp : Louis XIV ou le Prince de Condé.
Ayant passé ses premières années dans l’indépendance la plus curieuse et exaltante, la jeune fille ne peut que ruer dans les brancards et à cette époque, ils étaient lourds. Intelligente, déterminée, rouée, elle pourra toujours compter sur le secours des femmes qui l’entourent et sur les surprises de la vie.
Entre les descriptions des évènements politiques scrupuleusement évoqués et le romantisme d’une héroïne que l’on ne peut que plaindre, encourager, et blâmer parfois quand le corps a des réticences que son âme n’a jamais eues, la lecture est addictive. Entre tisanes de feuilles de ronces en interne et emplâtres de joubarbes des toits en externe, donnés en soulagement des maux quotidiens, la jeune Altaïre découvre la vie et la soumission à l’homme. Et savoir quelle femme elle deviendra est la seule inconnue de cette romance.
Je vous avais indiqué en avril que j’avais trouvé l’écriture de la romancière fluide et dynamique, eh bien, je persiste et je signe. S’il y a moins de technicité dans les travaux évoqués, j’ai trouvé, en revanche, une très belle introspection chez les personnages masculins qui sont amenés, face à la beauté et à l’ingénuité d’une femme intrépide, à fendre l’armure.
Ce livre, initialement publié en grand format, vient de rejoindre les Editions Terres de l’Ouest en format poche. Si vous aimez les romans faisant la part belle aux femmes de caractère, je ne peux que vous engager à découvrir Altaïre.
Je remercie Jacquie Béal pour sa confiance renouvelée. J’ai fait cette belle rencontre à l’occasion du concours organisé par Joelle Marchal pour l’anniversaire du groupe : Lecteurs-Auteurs : la passion des mots.
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