"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Ceci est l'épopée drolatique d'une cuisinière qui n'a jamais eu peur de rien. Personnage loufoque et truculent, Rose a survécu aux abjections de cet affreux XXe siècle qu'elle a traversé sans rien perdre de sa sensualité ni de sa joie de vivre. Entre deux amours, elle a tout subi : le génocide arménien, les horreurs du nazisme, les délires du maoïsme. Mais, chaque fois, elle a ressuscité pour repartir de l'avant.
Grinçant et picaresque, ce livre raconte les aventures extraordinaires d'une centenaire scandaleuse qui a un credo : "Si l'Enfer, c'est l'Histoire, le Paradis, c'est la vie".
J ai beaucoup aimer se livre ,qu'elle femme à caractère,fort iune vie tourmentée, un punch extraordinaire ,vraiment à lire bravo à l auteur prenant du début jusqu à la fin
Comment tomber sous le charme de Rose, dont le courage force l'admiration ? Femme de cuisine oui mais femme de tête !
Depuis l’Arménie, Marseille, Aix en Provence, Paris, l’Allemagne, les Etats Unis, la Chine, en traversant le génocide arménien, la seconde guerre mondiale et la rencontre de personnes célèbres, on suit la vie plus que remplie de Rose, 105 ans.
Une vie remplie de bonheurs simples mais aussi de grandes pertes. La vie n’aura pas épargné Rose mais elle non plus n’aura pas épargné ceux qui figurent sur sa liste de ses haines. C’est en partie ce qui permet à Rose de tenir le coup, la vengeance. Se venger, la meilleure façon pour elle de rester en paix avec elle-même.
***
Un livre qui se lit avec délectation sur les deux bons tiers. Farfelu sans vraiment l’être, drôle, grave, on suit avec intérêt la vie de Rose, personnage haut en couleur et assez portée sur la chose...
Chaque chapitre apporte une nouvelle surprise et révélation sur la vie de Rose.
Ce livre m’a fait penser au « vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire », on y retrouve une personne qui n’aspirait à rien d’autre que de vivre une vie tranquille et sans histoire et qui va finalement se retrouver à avoir une vie mouvementée faite de rencontres improbables.
La différence réside tout de même dans le côté déjanté du « vieux qui ne voulait pas… » que nous n’avons pas ici. Rose va avoir une vie quand même bien plus rude et malgré son bon fond, son irrépressible soif de vengeance sera un de ses moteurs pour avoir la force de continuer à vivre.
Tout n’est pas parfait certes, on a du mal à croire à certains passages un peu trop tirés par les cheveux, on n’adhère pas à certaines choses faites par Rose, cela s’essouffle vers la fin en tirant sur la longueur, la dernière partie est à mon goût en trop, mais sur la plus grande partie du livre, on avance quand même dans les pages en se demandant ce qui va suivre ensuite.
De plus, si à travers un livre on peut apprendre et découvrir autre chose c’est plutôt bien. D’abord j’ai découvert le verbe « ramentevoir » mais surtout j’ai appris qui était Félix Kersten, dont je n’avais jamais entendu parler. Médecin d’Himmler, il sauva des milliers de juifs en usant de son influence sur lui. Cela m’a donné envie de lire « Les mains du miracle » de joseph Kessel qui raconte son histoire.
" La vie, c'est comme un livre qu'on aime, un récit, un roman, un ouvrage historique. On s'attache aux personnages et on se laisse porter par les événements. À la fin, qu'on l'écrive ou qu'on le lise, on n'a jamais envie de le terminer. C'est mon cas. D'autant que j'ai encore tant de choses à faire et à dire."
Très bon roman avec Rose, un personnage incroyable qui a vécu et survecu à un moment horrible de l'histoire de l'humanité.
Rose, qui fête ses 105 ans, est la propriétaire d'un restaurant à Marseille dans lequel elle propose à ses clients des plats inspirés de sa vie et de ses nombreuses aventures. Au début du roman, elle décide de rédiger ses mémoires. En effet, Rose a traversé et a survécu aux pires violences qu'a connu le XXème siècle, qualifié par les historiens d'"âge des extrêmes" (génocide arménien, montée du nazisme, génocide juif, dictature communiste en Chine...).
Entre drame et comédie, ce roman de Franz-Olivier Giesbert a été une belle découverte. L'histoire est rocambolesque, remplie de rebondissements et de péripéties toutes plus extravagantes les unes que les autres. Le personnage de Rose, haut en couleur, est très attachant. Elle est généreuse, drôle, souvent amoureuse et pourtant, elle est aussi vindicative, meurtrière, grossière... Bref, elle a une personnalité des plus atypiques. Animée d'une soif de vengeance tenace, elle va laisser tout un sillage de cadavres derrière elle, tout en tentant de surmonter les épreuves que lui impose ce XXème siècle tourmenté. Quand la violence devient le quotidien, difficile de respecter les codes sociaux. Autre point positif, la cuisine occupe une place très importante dans l'intrigue. C'est, en effet, une véritable raison de vivre pour l'héroïne et cela va ponctuer son évolution jusqu'à, notamment, l'amener à ravir les papilles d'Himmler, comme l'annonce le titre du livre.
C'est une histoire passionnante et bien menée, malgré quelques invraisemblances. J'ai beaucoup aimé cette façon de raconter la guerre et ai lu ce roman en quelques jours.
Quel livre enthousiasmant..jusqu'au milieu..et pof, le tout déraille..alors que le personnage principal me paraissait possible..tout s'écroule car trop c'est trop..Je n'ai plus cru à la véracité..naive que j'étais!!
ce roman retrace le parcours d'une femme incroyable née en Arménie seule survivante du génocide de sa famille, qui après un parcours épique se retrouve en Allemagne à cuisiner des petits plats à Himmler. Cette première partie est passionnante mais ensuite l'histoire devient surréaliste. Les aventures de l'heroine, toutes incroyables passant par la Chine et se terminant à Marseille sont sans nulle doute dues à l'imagination et aux fantasmes de FO Giesberg et gâchent un peu l'interêt historique que représente ce livre.
J’ai trouvé intéressante et pathétique l’histoire de Rose, 105 ans, qui raconte sa vie dans des cahiers.
Sa jeunesse ne fut pas facile, ses débuts dans la vie de femme plus heureux, jusqu’à la rupture avec son mari.
A partir de là, tout devient loufoque. Son parcours équivaut à celui du « vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire ». Elle rencontre des personnages réels, comme Jean-Paul Sartre (dont le portrait n’est pas très élogieux), Simone de Beauvoir, Johnny Halliday, Himmler…. Elle passe de l’Allemagne aux Etats-Unis, à la Chine….
Elle m’est devenue de moins en moins sympathique, de plus en plus lassante, à vrai dire plus crédible du tout. Ses motivations sont plus que douteuses. Ses meurtres accomplis au moindre pincement d’estomac, ses appétits sexuels…..Trop, c’est trop
En fait je n’ai aimé que la première moitié du livre. A partir du moment où elle est partie en Allemagne, tout part en vrille. Tant dans la tête de l’auteur que dans la vie de Rose.
Rien à dire sur le style, j’aime assez l’écriture de Franz-Olivier Giesbert.
Mais en voulant faire un panorama des cent dernières années à travers la vie d’une femme peu commune, il a un peu raté son coup. (à mon avis)
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