80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Les sagas islandaises comptent parmi les plus beaux fleurons de la littérature du Moyen Âge ; elles constituent d'autre part un phénomène unique à l'intérieur de la littérature de tous les temps. En effet, elles échappent à toute classification à l'intérieur d'un genre dûment codifié : si, par leur contenu, on pouvait leur découvrir une parenté avec nos chroniques médiévales, l'étude de leur forme nous interdirait ce rapprochement, car, à la différence de ces chroniques, rédigées exclusivement en prose, les sagas n'hésitent pas à mêler au récit proprement dit des dialogues, et même des strophes scaldiques improvisées (désignées sous le nom de « lausavisur »). La saga apparaît donc comme un genre hybride, présentant des affinités plus ou moins importantes avec les genres épique, dramatique et historique. Ce caractère hybride, qui pourrait nuire à l'unité de ton, confère à la saga une grande souplesse de forme et une infinie variété des effets obtenus.
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