L'organisation territoriale française connaît une évolution continue depuis plusieurs siècles. Cela a conduit notamment à transformer le rôle de la commune.
Initialement premier niveau de lien social institutionnalisé, lien de proximité qui contraint à la solidarité puis institution révolutionnaire et démocra- tique par définition, la commune s'est imposée comme un échelon de gestion intégré à l'administration territoriale.
Les réformes successives de l'organisation territoriale ont conduit à un déplacement des échelles de gestion pour plus d'efficience mais au détri- ment de la proximité. Ces évolutions ont causé une fracture entre les échelles du territoire auxquelles s'exercent le contrôle démocratique et la participation citoyenne et celles auxquelles s'effectue la gestion des services et des équipements publics.
Les auteurs mettent en avant la nécessité d'une reconstruction du modèle démocratique appuyé sur communauté des habitants. Ainsi, il faut aller au-delà des tentatives de démocratie participative et s'appuyer sur la persistance de la vivacité du lien communal. Dans un second temps, l'idée défendue est également celle d'un repositionnement de la commune dans un rôle de contrôle démocratique des politiques publiques.
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