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C'est dans l'ancien Petit Séminaire désaffecté de Précigné (Sarthe) que sont internés des individus qualifiés d'indésirables dès 1914.
La Colonie, appelée également camp de concentration (terme officiel de la Préfecture) a reçu 2 116 hommes, femmes ou enfants, de 40 nationalités différentes, de décembre 1914 à décembre 1919. Ces personnes étaient internées pour une durée plus ou moins longue. Le plus souvent, ce sont des individus soupçonnés d'espionnage, des prisonniers de droit commun, des anarchistes ou antimilitaristes, des syndicalistes, des filles aux moeurs légères, ou bien des marchands ambulants. De plus, le seul fait de parler une langue étrangère, en particulier l'allemand, faisait de tout individu un suspect à écarter de toutes urgence du reste de la population. Pourtant, on retrouve parmi ces gens quelques étrangers tout simplement venus passer leurs vacances en France (c'est le cas de l'écrivain hongrois Aladar Kuncz), ou des travailleurs installés depuis plusieurs années dans les entreprises françaises, ainsi que des Belges, Alsaciens-Lorrains, Luxembourgeois et Français évacués des zones sensibles.
Ces « indésirables » ont été détenus à Précigné, seul village de la Sarthe possédant une structure disponible et capable d'accueillir autant de personnes.
En France, à l'époque, on dénombre plus de 70 camps plus ou moins similaires à celui de Précigné.
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