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La colombe de sang

Couverture du livre « La colombe de sang » de Benoit Asselin aux éditions Le Lys Bleu
Résumé:

L'individu interprète son milieu de vie comme on le lui présente. Le citadin marche sous des arbres d'alignement, emprunte une ruelle bordée d'un massif de vivaces ornementales pour aller cultiver son potager communautaire en carré et il revient chez lui en traversant un parc aménagé de jets... Voir plus

L'individu interprète son milieu de vie comme on le lui présente. Le citadin marche sous des arbres d'alignement, emprunte une ruelle bordée d'un massif de vivaces ornementales pour aller cultiver son potager communautaire en carré et il revient chez lui en traversant un parc aménagé de jets d'eau, de trapèzes et de balançoires pour la jeune famille.
Dans cet esprit, la nature n'existe pas, elle s'adapte aux conditions des architectes, des paysagistes et des urbanistes des cités et des villes. Les villes limitent donc l'horizon à l'ensemble des objets qui constituent le corps du paysage urbain. C'est ainsi que l'on détermine le panorama de ceux qui peuplent les villes.
En nature, parcourir les sentiers de randonnées pour observer ses paysages, sa faune et sa flore est un loisir comme un autre. Cependant, on doit se montrer prudents, car ce qui régit la nature est impressionnant. Disons qu'en adhérant à l'intangible, on risque gros chaque fois que l'on présente la main.
Devant le grandiose de la nature, le moi perd son ego. L'individualité n'est plus qu'une part négligeable dans le paysage et le surmoi surnage, mais la nature, elle, s'en fiche. Elle s'organise unilatéralement dans un ordre bien précis.
La nature représente une structure stable, un profil écologique dans lesquels les espèces vivantes naissent, vivent et meurent, indépendamment de la marche chaotique des Hommes.

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