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AU COEUR D'UN PAYSAGE ENVOÛTANT, UNE BOULEVERSANTE QUÊTE DE RÉDEMPTION.
Cal Hooper, ancien flic de Chicago désabusé et avide de tranquillité, se réfugie dans un minuscule village irlandais au sud de Dublin, isolé au milieu des landes aux herbes hautes et des collines battues par le vent.
Mais un gamin du coin, Trey, vient bouleverser son quotidien en le suppliant de retrouver son frère aîné. D'abord peu enthousiaste, Cal se rend compte que personne au village ne semble se soucier du disparu, issu d'une famille pauvre et mal vue par les habitants. Forcé de reprendre du service, il entame discrètement son enquête, et découvre les mensonges et les secrets qui pèsent sur sa retraite rêvée. Dans ce paysage de bout du monde où il est si facile de se perdre, Cal et Trey ne pourront compter que l'un sur l'autre.
Conte magistral et atmosphérique, ce nouveau roman de Tana French nous interroge sur notre capacité à distinguer le bien du mal, et ce que nous sommes prêts à mettre en jeu lorsqu'il nous faut nous décider.
Un excellent roman dans une ambiance et atmosphère bien construit la nature, le voisinage et ses conflits. Un style poétique, efficace et profond. Une tension qui monte au fil des pages. Un très bon rythme. Peut être que vous y trouverez quelques longueurs mais au final sans conséquence.
"Des éclats de rire fusent. Cal n’en cerne pas bien la teneur. Il y devine de la moquerie, mais ici, la moquerie est comme la pluie : soit présente, soit imminente, et il en existe au moins une dizaine de variantes, allant de l’enveloppante à brutale, avec des distinctions si subtiles qu’il faudrait des années pour les identifier toutes."
Fraîchement divorcé et usé par son travail de policier à Chicago, l’américain Cal Hooper a acheté une maison à rénover dans la campagne irlandaise et il s’y est installé. Il vit désormais de sa petite pension de jeune retraité et bricole sa bicoque entre deux pintes de bière au pub du coin avec son voisin Mart. Un gamin d’une dizaine d’années, Trey débarque un jour et le supplie de l’aider à retrouver la trace de son frère aîné Brendan, disparu depuis quelques mois. Cal, qui n’est plus policier, se fait prier avant de finalement accepter de poser quelques questions. Rapidement, il se rend compte que la famille de Trey, pauvre et marginale, n’intéresse personne dans le village. Finalement, la disparition de Brendan n’émeut personne. Dans une si petite communauté, une telle indifférence est surprenante, et un peu suspecte aussi.
Dans les romans de Tana French, les héros passent, les intrigues aussi, mais il y a toujours un personnage qui lui est toujours là quoi qu’il arrive, c’est l’Irlande. Ici, c’est la campagne irlandaise qui a le beau rôle, sauvage, quasi hostile parfois avec ses collines, ses tourbières, ces chemins forestiers où il est si facile de s’égarer. C’est dans cet écrin que Tana French campe son intrigue policière. Basée sur le duo étrange d’un gamin buté et colérique et d’un ex-policier qui enquête (presque) malgré lui, l’intrigue se dénoue tout doucement. Séparée de sa fille restée aux États-Unis, Cal retrouve avec Trey des attitudes de père, lui qui n’avait pas été très présent auprès de son enfant dans sa première vie. Il retrouve vite aussi des attitudes de flic, car faire parler ceux qui ne veulent rien dire, c’est comme le vélo, ça ne s’oublie pas ! L’intrigue progresse lentement, elle a le mérite d’être simple à suivre, de ne pas mettre en jeu trop de personnages et d’être à la fois claire et crédible. Je l’ai déjà dit mais chez Tana French, les crimes sont douloureusement banals, avec elle on ne tue pas pour des raisons surnaturelles ou ésotériques, mais pour des motifs tristement « normaux ». Ce qu’il est advenu de Brendan, on le devine assez vite, pourquoi il s’est volatilisé aussi. Ce qui est plus surprenant c’est qui est parti-prenante dans cette disparition. Là-dessus, Tana French arrive à nous surprendre un peu. Si l’intrigue fonctionne, c’est davantage grâce à la personnalité très vite attachante de Cal Hooper et à l’ambiance particulière de ces landes irlandaises pleines de villages repliés sur eux même, de petites communautés tournées vers le prêtre, à la fois éloignée de Dublin mais pas suffisamment pour échapper à toutes ses mauvaises influences. La lecture est fluide grâce au style sans chichi de Tana French qui n’oublie pas de glisser un petit peu d’humour et un petit peu de romance dans ses intrigues, sans en abuser. Finalement les 21 gros chapitres se lisent bien et même si l’intrigue n’est pas trépidante, elle a l’avantage de caler son rythme à l’ambiance d’Ardnakelty, ce petit village irlandais où les sourires de façade cachent parfois de bien vilaines pensées, bien peu catholiques. Pas de happy end, pas de fin plombante non plus, « La Colline aux Disparus » n’est pas le meilleur Tana French que j’ai lu, mais il a le mérite de ne pas s’éparpiller et de ne pas perdre son temps dans des intrigues secondaires comme son précédent roman « L‘Arbre Du Mal ».
La colline aux disparus – Tana French
Cal Hooper est un ancien flic de Chicago désabusé et avide de tranquillité qui va se réfugier à Ardnaketty, un petit bourg irlandais.
Un gamin du coin, Trey, va venir bouleverser son quotidien en le suppliant de retrouver son frère aîné disparu dont personne du village ne semble se soucier.
Cal va entamer discrètement son enquête…
Positionnée dans le policier et thriller, la colline aux disparus m’a semblé une montagne à escalader. Des personnages pour lesquels on s’attache suivant la force de certains passages et qu’on se détache par ennui, par la longueur qui pourrait être coupé.
Cal, jeune retraité de la police américaine de Chicago, décide de s’installer dans un petit village irlandais. Récemment divorcé, l’effort de s’adapter à un nouveau style de vie lui permettrait de se reconstruire. Lors des travaux de rénovation de sa maison, Il fait la connaissance de Trey, qui lui demande de retrouver son frère Bren récemment disparu et dont personne ne s’inquiète.
Il ne faut pas s’étonner de voir un américain prendre sa retraite en Irlande. Au XIXème siècle, les irlandais sont arrivés par milliers en Amérique du Nord. Nombreux sont leurs descendants qui partent s’installer en Irlande pour retrouver leurs racines.
En compagnie de Cal, nous découvrons cette Irlande dont les paysages sauvages nous apparaissent dans toute leur beauté : les collines de bruyère, l’herbe grasse crissant sous les pas, la tourbe mystérieuse et dangereuse, les diverses nuances de pluie.
Le pub est un element indispensable du village où les habitants vous accueillent chaleureusement en chantant autour d’une pinte. Cal se sent bien dans ce village. Certes, tous les habitants connaissent ses moindres faits et gestes alors que lui ignore tout de leurs secrets. Cal et Trey découvriront - ils La vérité ?
J’ai aimé le style de l’auteur poétique et efficace.
C’est un livre d’atmosphère et l’enquête policière de Cal est aussi subtile que ce pays. Je n’en dirai pas plus mais j’ai vraiment beaucoup aimé.
Ce roman nous entraine en Irlande, un pays « avec cinq pluies différentes, des paysages verts et bruns, des champs doux et verts, des collines comme des éminences brunes et turbulentes, des bruyères, du chiendent, des herbacées ».
La campagne irlandaise que Cal, policier américain retraité, fraichement divorcé, choisit pour son calme et sa solitude y retapant patiemment une bicoque pour ses vieux jours.
Mais c'était sans compter sur la ténacité de Trey, un gamin un peu sauvageon qui n'aura de cesse de le presser de retrouver son grand frère, mystérieusement disparu depuis des mois.
Bonne surprise que ce roman ! Plus qu'un policier classique c'est avant tout un roman d'ambiance. Point d'action débridée ou de courses poursuites, point d'enquête scientifique ou d'indices à la Hercule Poirot, tout ici est question d'atmosphère, de tension suggérée et de psychologie fine, sans pour autant être envahissante. C'est rugueux et brut comme ces landes battues par le vent, c'est rocailleux et mouvant, à l'image de ces villageois, qui comme la tourbe environnante, vont laisser Cal, et le lecteur s'empêtrer dans une affaire plus complexes qu'il n'y parait. Un village isolé, délaissé par les jeunes et peuplé de vieux garçons, un village où tout se sait mais où tout se tait.
C'est un roman lent mais captivant et j'ai particulièrement aimé la peinture des relations interpersonnelles dans ce coin perdu où l'arrivée d'un étranger vient bouleverser le fragile équilibre des inimitiés anciennes. C'est enfin superbement écrit (et traduit), ce qui rend la lecture agréable et fluide. Une auteur dont j'aurai plaisir à découvrir les précédents titres.
Cal s’est installé en Irlande pour avoir la paix. Pour laisser derrière lui les tracas innombrables, les cas de conscience et l’insatisfaction permanente de ne pouvoir faire correctement son boulot de flic. Si on y ajoute le couple en péril, les kilomètres sont une solution adéquate.
Retaper une masure au plus profond de l’Irlande rurale, avec pour voisins des rustres paysans, plus enclin à poser des questions qu’à y répondre, ça lui va. Mais cette impression d’être espionné, est-ce une séquelle de son passé ? Ou quelqu’un est-il en train de lui chercher des noises ?
Malgré lui, les circonstances le contraindront à enquêter, mais sans moyens, presque sans armes, soutenu par l’obstination infinie de la personne qui l’a sollicité.
Certes, on a une intrigue tout à fait intéressante, un déroulé adroit, riche en chausse-trapes, accrochant le lecteur avide de comprendre la situation.
Mais on a aussi une ambiance irlandaise géniale, les pubs, et le poitín qui circule, les paysages, la vie rurale dans sa frugalité et sa rudesse, un véritable bonheur. On oscille entre le désir de résoudre le mystère et l’envie de rester encore baigné dans cette atmosphère magique.
Découverte de cette autrice, grâce au Prix des lectrices de Elle, qui a salué la performance, puisque La Colline aux disparus est le lauréat de la catégorie Polars.
Première rencontre avec la plus irlandaise des autrices américaines pour moi. Direction la campagne profonde, sud de Dublin.
Cal Hooper a décidé de laisser sa carrière de policier et son ex-femme derrière lui pour commencer une nouvelle vie en Irlande. Parti de Chicago, il s'installe dans un tout petit village en pleine campagne et passe ses journées à retaper la vieille masure qu'il a acheté, loin du tumulte de la ville et des affaires criminelles qui l'obsédaient. Il se sent en paix au milieu de ces collines verdoyantes, il a le temps d'observer le manège des corbeaux de son jardin, de pêcher la truite dans la rivière voisine et de faire connaissance avec les habitants du village, aussi curieux qu'attachants.
Mais sa nouvelle tranquillité ne dure qu'un temps, et il se retrouve rapidement embarqué dans une affaire de disparition. Trey, enfant désoeuvré et taciturne, débarque un jour dans la vie de Cal : il lui demande de l'aide pour retrouver son grand frère disparu dans des circonstances mystérieuses. Cal a eu beau s'enfuir à des milliers de kilomètres de son ancien travail, les réflexes ont la vie dure et il commence à mener l'enquête dans cette communauté villageoise qui se révèle être un nid de vipères bien plus dangereuses que les apparences ne le laissaient croire.
Tana French élabore ainsi une intrigue réjouissante dans l'ambiance écrasante de ce village de carte postale, où tout se sait, où tous s'épient. le personnage de l'étranger incarné par Cal met en relief les mentalités conservatrices des habitants du village, prêts à tout pour maintenir un semblant d'équilibre, dans un lieu déserté par la jeunesse, fonctionnant selon ses propres règles.
Un polar d'ambiance carrément efficace.
« La colline aux disparus » n'est pas vraiment un roman policier, je dirai qu'il s'agit plus d'un roman d'atmosphère.
Cal Hooper est un ancien policier de Chicago qui vient de s'installer en Irlande où il a acheté une vieille ferme qu'il restaure de ses propres mains. Il a laissé sa femme aux Etats Unis et ai en relation par téléphone avec sa fille, qui est une jeune femme et dont il prend des nouvelles de façon régulière.
Il se retrouve dans la campagne irlandaise isolé avec des voisins pas trop proches mais qui veillent sur lui ou le surveillent. Il passe quelques soirées au pub avec ses voisins qui lui racontent la vie de la campagne, les vieilles histoires, la vie actuelle où les jeunes partent.
Un soir il se sent épié et son ancien métier le titille. Il va alors rencontrer un étrange enfant, ils vont se dompter et celui-ci va lui demander d'enquêter sur la disparition de son grand frère. Il va alors reprendre la main de son ancien métier, mener une enquête, vérifier des indices, interroger des proches mais qui est il pour s’intéresser à la vie de cette communauté, qui préservent certains secrets.
Tana french nous parle très bien de l’atmosphère de cette campagne irlandaise où il y a encore quelques élevages mais plus beaucoup de travail pour les jeunes qui partent faire des études à Dublin où chercher du travail dans la ville la plus proche, chacun survit dans cette campagne et de vieilles histoires sont encore racontées dans les pubs le soir
Un texte d'atmosphère : l'auteur décris très bien la vie dans ces campagnes que ce soit les courses hebdomadaires à l'épicerie ou la patronne cancane et serait bien une marieuse pour cet américain débarqué de nulle part que ce soit au pub autour d'une bière ou d’un jeu de cartes.
Une enquête est dans ce texte mais ce ne l'est pas l'essentiel.
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