Des incontournables et des révélations viendront s'ajouter à cette liste au fil des semaines !
Dans un passage de La Prisonnière, Proust suggère que " les plus grandes beautés de Michelet, il ne faut pas tant les chercher dans son oeuvre même que dans les attitudes qu'il prend en face de son oeuvre, non pas dans son Histoire de France ou dans son Histoire de la Révolution, mais dans ses préfaces à ces deux livres ".
C'est bien une conviction voisine de celle du romancier qui a poussé Claude Lefort à constituer ce recueil d'Introductions et de Préfaces de Michelet, pour lequel il a écrit une ample présentation. À lire ces grands textes ainsi rassemblés, on pourra suivre le déroulement de la réflexion de Michelet à travers le temps - un temps qui est aussi bien celui de ses interrogations toujours reprises que celui des événements personnels et collectifs.
Sous les déclarations parfois trop unifiantes de Michelet et qui risquent de masquer sa complexité, Claude Lefort relève les déplacements ou les contradictions, les oublis et les renouvellements, la perpétuelle puissance d'interrogation. Il suit Michelet là où, trop souvent, on l'abandonne : c'est dans l'effort ultime du vieil " historien philosophe ", dans les pages parfois arides et désespérées où Michelet aborde enfin le XXe siècle, qu'il découvre certaines de ses plus vives fulgurances.
Le titre de ce volume est emprunté à la Préface " Des justices de l'histoire ", dans laquelle, demandant qu'on traite les disparus comme des proches, Michelet écrit : " Ainsi se fait une famille, une cité commune entre les vivants et les morts ".
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Des incontournables et des révélations viendront s'ajouter à cette liste au fil des semaines !
A gagner : des exemplaires de cette BD jeunesse sur fond de légendes celtiques !
L'autrice coréenne nous raconte l'histoire de son pays à travers l’opposition et l’attirance de deux jeunes adolescents que tout oppose
Mêlant la folie à l’amour, l’auteur nous offre le portrait saisissant d’une « femme étrange » bousculant les normes binaires de l’identité sexuelle