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Après la mort de son père, Sylvie a été élevée par sa grand-mère paternelle, qui l'a détachée de sa mère et de son frère aîné. Elle s'est mariée très jeune sur un coup de tête et a émigré en Australie. Une union malheureuse, presque une séquestration. Ses deux enfants à présent adulte, elle trouve le courage de fuir pour se réfugier auprès de sa mamy. Hélas, la vieille dame vient de mourir. En fouillant la maison et particulièrement la chambre du premier où vivait sa grand-mère, elle prend conscience d'une autre réalité concernant son enfance et découvre des secrets de famille soigneusement enfouis. Psychologue de formation, Monique Bernier a travaillé comme thérapeute d'enfants avant de partir à l'étranger, notamment au Rwanda, où elle était en avril 1994 quand a commencé le génocide des Tutsis. La chambre du premier est son septième livre
Avec ce roman, je découvre une auteure belge qui en est à son 7ème roman et dont je n'avais jamais entendu parler.
Après 27 ans d'absence, Sylvie, rentre d'Australie en Belgique, avec le profond désir de revoir sa grand-mère et en ayant laissé derrière elle un mari qui la tenait sous son emprise et deux enfants adolescents. Mais Adèle, sa grand-mère, vient de mourir.
Sylvie, en vidant sa maison trouve des photos qui semblent dire une autre vérité que celle que sa grand-mère lui a livrée. En effet, Adèle détestait Marie, la mère de Sylvie et Thomas, son frère aîné et a tenté de la tenir éloignée d'eux; Adèle affirmait que Marie était responsable de la mort de son fils, père de Sylvie, alors qu'elle avait à peine un an. A 18 ans, Sylvie s'est mariée et a suivi son mari, Jean, en Australie, pour fuir l'atmosphère pesante de cette famille dysfonctionnelle mais très vite, elle s'est retrouvé piégée avec un époux, pervers narcissique.
A l'ouverture du testament, Sylvie et son frère découvrent que leur grand-mère lègue une somme importante à un certain José Cordova dont ils n'ont jamais entendu parler.
Petit à petit, au fil de ses découvertes et des conversations avec les amis de sa grand-mère, Sylvie va découvrir les secrets qui ont détruit sa famille et elle va essayer de retisser les liens familiaux qu'ils avaient mis à mal.
Je venais de terminer "Soleil bas", premier roman d'Emilie Hamoir lorsque j'ai commencé "La chambre du premier"; j'ai été surprise de constater à quel point ces deux romans ont des points communs : auteure belge, maison d'édition très peu connue, l'âme des maisons, l'absence de mère, un frère avec lequel tout contact avait été coupé, la mort d'un être très cher qui libère des secrets de famille qui empêchent d'être soi-même.
Les comparaisons s'arrêtent là; j'ai ressenti moins d'émotions, moins d'empathie dans ce roman mais j'ai été, en revanche, plus tenue en haleine par les mensonges qui se dévoilaient les uns après les autres, s'emboitaient les uns dans les autres, découverte après découverte. J'avoue que je suis bon public pour ce genre d'intrigue.
Au-delà des ravages causés par des secrets de famille, ce roman aborde également le thème de l'emprise dans un couple, ses mécanismes (isolement, dévalorisation,...) et les enfants comme enjeu pour maintenir l'emprise.
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Merci pour votre petit mot et je suis sûre, qu'en effet, ce roman pourrait vous toucher. Belle soirée
Merci Calimero pour votre chronique . Voilà un livre qui ferait battre mon coeur . Belles lectures . Prenez soin de vous