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Imaginez une maison comme n'importe quelle autre. Dedans, une pièce. Dans cette pièce, une armoire. Derrière cette armoire, une porte. Au-delà de cette porte, des escaliers. Et en bas, une cave. Une cave où sont séquestrées trois filles, Rose, Iris et Violette, soumises à la folie maniaque et meurtrière d'un homme : Trèfle.
Dans une autre maison, dans une ville où il ne se passe jamais rien, Summer mène une vie parfaitement banale. Elle a des parents, un frère, des copines, un petit ami. Mais un soir, sa route croise celle de Trèfle, et Summer ne rentre pas chez elle. Elle se retrouve enfermée dans une cave en compagnie des autres filles et rebaptisée Lilas. Mais contrairement aux autres filles, elle n'est pas prête à accepter son sort jusqu'à faner et dépérir...
Que la vie était simple pour Summer, adolescente de quinze ans. Son amoureux Lewis, les disputes avec son frère, les sorties avec les copines... Mais tout ça fut balayé d'un revers de main après avoir croisé la route d'un certain Trèfle. Enlevée en lisière de forêt par cet inconnu puis enfermée dans une cave, Summer est confrontée à la terrible épreuve de la séquestration, à ceci près qu'elle n'est pas seule dans cette cave... Rose, Iris et Violette, trois autres jeunes-femmes, sont elles aussi prisonnières de la folie de cet homme. Tandis que l'emprise psychologique semble fonctionner sur certaines, Summer rebaptisée Lilas, n'est quant à elle pas prête à baisser les bras. L'escalade psychique ne fait que commencer... Natasha Preston offre avec ce roman ado, un thriller remarquable ! Parfois glauques, les situations fluctuent suivant l'humeur du ravisseur ou les tentatives d'évasion de ses chères "fleurs". Jamais linéaire, l'auteure surprend par son audace en alternant les points de vue entre Summer, Lewis et Trèfle et signe ainsi un livre troublant à la finesse psychologique indéniable.
Enlevée et séquestrée par un maniaque nommé Trèfle, Summer désormais rebaptisée Lilas par ce dernier, peine à accepter son sort, et il y a de quoi ! La veille, encore libre et entourée de sa famille et de son petit ami Lewis, celle-ci menait la vie insouciante d'une ado de quinze ans. Aujourd'hui, sa famille se résume à Rose, Iris et Violette, trois étrangères elles aussi séquestrées et placées dans cette cave aménagée. Pourquoi ont-elles été enlevées ? Pourquoi les avoir renommées par des noms de fleurs ? Si Summer/Lilas est encore pleine de courage et d'espoir, on ne peut pas en dire autant des autres. Les jours, puis les mois passent, les noms de fleurs restent, mais pas forcément les filles... Summer reverra-t-elle un jour sa "première" famille ?
Noir et troublant, je me suis demandée dès le début comment ce roman tiendrait en haleine le lecteur dans ce huis clos glaçant. Parce que ce n'est pas un huis-clos justement ! Enfin si, mais pas vraiment. Toute l'ingéniosité de l'auteure réside dans la pluralité des personnages et les différentes voix qui s'y rapportent comme l'attente interminable des proches de Summer à travers celle de Lewis. La cave n'est donc pas le seul décor, mais le lieu de toutes les tragédies. Et croyez-moi, il y en a !
Grâce au soin et au réalisme avec lequel elle décrit pas à pas la spirale psychologique, Natasha Preston réussit à décrire le processus du syndrome de Stockholm avec précision. Aboutie, la fin va d'ailleurs dans ce sens, mais ne comptez-pas sur moi pour vous en dire plus à ce sujet... !
Thriller au suspense grandissant, la romancière aborde avec beaucoup d’intérêts l'image de la famille et les traumatismes d'enfance qui affecteront l'adulte de demain. Loin d'en excuser le comportement qui peut en découler, elle met le doigt sur un sujet intéressant afin de le détourner et en explorer les failles en mettant par exemple en parallèle, la famille lambda de Summer avec celles de Rose, Iris et Violette, sans oublier Trèfle.
Pour conclure, je ne peux que vous conseiller ce young adult qui réserve de belles et sanglantes surprises, et dans lequel j'ai poussé des "Nonnnnnnnnnn" ou encore des "Olalalalala" assez distinctifs ! Hâte de découvrir les prochains romans de la romancière...
Après l'angoisse, place au réconfort ! Entre deux sueurs, il me faut bien trouver à quelle gourmandise m'attaquer. Pour cette histoire, ce sera une crème brûlée au café sur lit de cookie dough. Oui, vous avez bien lu ! Psychologiquement dense, ce roman mérite d'explorer une gourmandise à sa hauteur. Car derrière la surface, se cachent d'étonnantes révélations...gustatives !
http://bookncook.over-blog.com/2019/02/mercredi-jeunesse-la-cave-natasha-preston.html
Une histoire très accrocheuse. Quand on commence la lecture de la Cave on ne peut presque plus s'arrêter. Sauf par fatigue ou par peur de ce qu'il va s'y passer.
On est jamais très certains de ce que les pages suivantes nous réservent et réservent aux personnages que l'on suit.
J'ai néanmoins été déçue par plusieurs points. Notamment des répétitions dans le récit assez ennuyeuses à force. Et une fin qui me laisse sur ma faim. j'espère qu'on aura des réponses et des informations dans le tome suivant
http://lechatquilit.e-monsite.com/pages/mes-lectures-2017/la-cave.html
Ce thriller s’est en quelque sorte imposé à moi. J’ai vu la couverture – entre la noirceur du fond et la délicatesse du lys – j’ai lu le résumé… et là, c’était une évidence, il me le fallait ! Et j’ai eu du flair, car La cave a été une excellente lecture qui m’a plongée au cœur d’une situation sans issue.
Summer a seize ans. Entourée d’une famille aimante, d’un petit ami amoureux comme au premier jour et d’amis fidèles, elle a tout pour être heureuse. Sa vie bascule le jour où un homme la kidnappe. Jetée au milieu d’autres filles, Summer se voit rebaptisée Lilas par son ravisseur, qui lui, se fait appeler Trèfle. Commence alors un combat de tous les instants pour l’adolescence. Sa captivité va la conduire dans un cauchemar qu’elle n’aurait jamais pu imaginer. Mais Summer ne compte pas perdre son identité et accepter son sort sans se battre avant.
Je m’attendais à quelque chose de dur, en commençant ce roman. Je m’attendais à une déferlante de noirceur et de douleur… Natasha Preston ne m’a pas déçue, de ce côté-là. La cave réunit tous les ingrédients pour faire un bon thriller : un suspens intense, un sentiment de découragement constant et des héros actuels.
D’un côté, nous suivons Summer et sa lente descente aux enfers. Je me suis sentie en phase avec ce personnage très réaliste, qui oscille entre espoir et désespoir et cherche à se raccrocher comme elle peut à sa vie d’avant pour ne pas se perdre en chemin. Summer, malgré sa terreur, est une jeune fille forte qui fait preuve de beaucoup de courage. Ce n’est pas une héroïne parfaite, on la sent démolie, jour après jour, à mesure qu’elle perd son innocence et son optimisme. Y assister, c’est presque au-dessus des forces du lecteur. On aimerait plonger dans le livre pour lui venir en aide, ou au moins lui glisser quelques paroles d’encouragement.
Dans cette cave, aménagée comme un appartement, Summer va faire la rencontre de trois autres filles : Rose, Violette et Iris. J’ai trouvé ça très intéressant de voir comment la claustration peut agir suivant les tempéraments. Le syndrome de Stockholm est travaillé d’une remarquable manière, sans parler de la palette de caractères que nous offre l’auteur.
D’un autre côté, on suit Lewis, le petit ami de Summer. Lui est persuadé que la fille qu’il aime n’est pas morte et se met en quête de la retrouver coûte que coûte. Son courage et son opiniâtreté forcent le respect. Lewis est un héros qui n’a pas froid aux yeux et qui n’aime pas à moitié.
Enfin, Natasha Preston donne la parole à Trèfle, le fameux kidnappeur. Personnellement, c’était les passages que j’attendais avec le plus d’impatience, car ils nous permettaient de creuser son âme tourmentée, en retournant à la source et au moment où ses obsessions ont commencé. N’avez-vous jamais eu envie de vous retrouver dans la tête d’un psychopathe en puissance sans conscience morbide ? D’un homme persuadé d’œuvrer pour le bien dans chacun de ses actes ? Pourquoi ce qui est condamnable pour nous ne l’est pas pour lui, et vice versa ?
Vers la fin du roman, je me suis sentie de plus en plus intenable. Lewis commence à toucher du bout des doigts la vérité, et c’est à ce moment précis que ça devient insupportable. On a envie de connaître la fin, de cesser cette torture. Natasha Preston prend plaisir à nous donner un peu d’espoir avant de nous le retirer. Ses personnages sont rudoyés, et assister à ça en simple spectateur, c’est affreux !
Néanmoins, je suis un peu déçue concernant cette fin. J’ai apprécié le soin apporté à certains aspects de l’intrigue, mais il y a un moment clé de l’histoire qui finalement ne nous ait relaté que très superficiellement. J’aurais aimé m’attarder dessus (mieux, y assister !), et suivre Trèfle et ses obnubilations jusqu’au bout.
En résumé, La cave est un roman effrayant dans son réalisme, saisissant dans son intensité, qui m’a tenue en haleine de bout en bout. Ce roman est un excellent thriller psychologique qui donne à réfléchir sur nos propres capacités de résilience. Natasha Preston, de sa plume simple et efficace, retrace le parcours d’une jeune fille combative, et ça a le mérite de nous glacer jusqu’à l’os.
Ma chronique : http://april-the-seven.weebly.com/thriller---polar/la-cave-natasha-preston
Avec son titre sans équivoque, Natasha Preston signe un huit clos intéressant. La cave offre une bonne initiation au thriller pour les adolescents. On retrouve ici un roman qui reprend les codes du genre avec une certaine réussite.
Tout d’abord, l’auteur nous livre l’histoire de Summer alias Lilas pour Trèfle, le geôlier. Cette dernière se retrouve séquestrée avec trois autres jeunes filles, toutes soumises à la folie maniaque et meurtrière de Trèfle. Mais cette jeune fille ne veut pas accepter son sort si funeste soit-il… Psychopathe aux mœurs tordues, kidnapping et séquestration, c’est la base, nous voilà bien dans un thriller !
Que vous dire de l’ambiance si caractéristique du genre ? Forcément, quand il s’agit de kidnapping, de séquestration et d’une cave, le climat est forcément sombre, angoissant, à la limite anxiogène. Si le côté malsain de découvrir cette terrible histoire se réveille, l’auteur, elle, préfère raconter assez simplement son histoire. Les scènes violentes sont peu décrites à la limite sous-entendues. J’avoue que c’est peut-être cela le pire et qui donne toute la tension à cette histoire qui peut être prévisible, Natasha Preston nous laisse seul à notre imagination de ce côté-là !
L’histoire en elle-même, si elle reste prévisible à mes yeux, reste finement bien menée. Dès le début, nous sommes plongés dans l’histoire, on veut découvrir le combat que va mener Summer. Sortira-t-elle victorieuse ou comme une fleur, fanera-t-elle ? La cave est assurément un roman immersif, le lecteur est omniscient grâce à des points de vues alternés qui rythment le récit. Seule la fin « gâche » un peu cette tension oppressante et montre que finalement ce roman souffre d’une faiblesse psychologique indéniable ! Je peux le dire, je suis un peu déçue de cette fin. Comment peux-tu bâclée la fin de ton roman, qui aux vues de l’histoire avait un tel potentiel, surtout au niveau psychologique ?!
Si on a l’impression que je parle d’un thriller pour adultes, on peut se demander où est passé le côté jeunesse de cette histoire. Je vous assure qu’il est bien présent notamment dans le manque de description. Si ce n’est pas dérangeant en soi, les scènes violentes sont peux décrites, plus sous-entendues. Le but étant de faire découvrir doucement les thrillers à un public plus jeune, je n’y vois pas d’objection. N’allons pas les effrayer avec des scènes intenables, gores au possible voir cauchemardesques … Si ce roman fait aussi jeunesse c’est dû au choix de l’auteur, peut être judicieux, de livrer principalement l’histoire par le point de vue de Summer pour le côté enfer dans une cave et de relancer l’intrigue avec le point de vue de Lewis, le petit ami qui veut absolument retrouver sa chère et tendre, nous donnant un aperçu de l’enquête. Si cela peut surprendre, les parents sont vraiment au second plan, la romance est plus mise en avant.
En résumé, La cave de Natasha Preston est une bonne initiation aux thrillers. Un roman qui se lit remarquablement vite, qui pourra plaire par son côté oppressant et prenant d’une telle histoire. Cette dernière est bien menée mais souffre quand même d’une carence psychologique.
http://hidesbouquine.blogspot.fr/2017/05/la-cave-natasha-preston.html
J’étais intriguée par ce roman, le résumé de la quatrième de couv m’avait bien accroché le seul hic c’était la cible du livre à savoir un thriller destiné aux ados ; mais la superbe couverture a fini de me convaincre et me voilà lancé dans la lecture de ce roman. Un roman écrit à trois voix, celle de Summer, cette très jeune fille de 16 ans qui va être kidnappée, celle de Lewis, son petit ami qui ne s’arrêtera jamais de la rechercher et enfin celle de Trèfle son bourreau psychopathe, kidnappeur, tueur. Dès le premier chapitre nous sommes dans l’action puisqu’il s’agit de l’enlèvement de Summer qui va se retrouver dans une cave joliment aménagée, avec trois autres jeunes femmes portant toutes le nom de Fleurs, il y a Rose, Iris et Violette, il ne manquait plus qu’elle qui sera désormais Lilas. L’auteur nous décrit avec beaucoup de talent la psychologie des personnages. Nous voyons au fil des pages se dresser le portrait effrayant de Trèfle un homme maniaque avec des comportements obsessionnel, irrationnels et surtout imprévisibles qui n’a qu’un seul but, celui de formé une famille idéale telle qu’il la conçoit. Alors même si les filles mettent en place une sorte de routine de vie, elles ne sont jamais à l’abri d’un dérapage et le prix à payer est leur survie. Le syndrome de Stockholm ce met en place sous nos yeux ébahis. La peur est toujours présente lorsque leur bourreau arrive dans la cave, les pires horreurs sont à prévoir mais toujours traitées en superficie et laissant la place à l’imagination plutôt qu’à la description ce qui est ok pour un thriller jeunesse. L’atmosphère devient pesante et glauque mais pas autant que j’aurai pu l’espérer ni avec la même force comme j’avais pu le vivre dans le roman de Chevy Stevens « Séquetrée ». Pour un thriller jeunesse c’est parfait mais en tant qu’adulte la dose n’est pas assez forte si je puis dire. A côté de ce que peut vivre Lilas, il y a tout ce que doivent endurer son petit ami et ses proches. On peut ainsi suivre l’enquête telle qu’elle se déroule au long des mois qui s’écoulent et l’angoisse de ne jamais la retrouver. Il y a aussi pas mal de flash-backs qui nous montrent comment de quel façon la relation entre Summer et Lewis à commencer et toutes les petites choses qui la rendent si précieuse. Des flash-backs Trèfle en vie aussi et ils sont déstabilisants pour lui et nous montrent l’origine de sa folie. Un livre qui se lit vite à l’écriture fluide et qui encouragera les jeunes filles à ne pas sortir seules de chez elle le soir …
Mon résumé :
Tout commence par un enlèvement. L’enlèvement de Summer par un homme qu’on suppose de 30-35 ans. Le plus important n’est pas tant le rapt mais plutôt le calvaire que cette jeune adolescente de 14 ans va subir, ainsi que trois autres filles emprisonnées au fond d’une cave.
On découvre que leur tortionnaire se fait surnommer Trèfle, Pourquoi trèfle alors la c’est le mystère. Les filles, elles, ont été renommées de nom de fleurs : Rose, Iris et Violette.
Quand on découvre le comportement de Rose, on a presque du mal a imaginer qu’elle ai été enlevée tant elle semble se mettre du coté de Tréfle, alors que Summer, qui s’appelle désormais Lilas, n’est pas prête à accepter son sort. Elle veux s’enfuir, mais bon, au fond d’une cave et enfermée, que peut-elle faire ? Surtout que ses compagnes de galère ne semblent pas très coopératives pour tenter de fuir.
Mon avis :
J’ai adoré ce thriller, qui est très prenant. Quand on sait ce que doivent endurer ces adolescents qui semblent être de plus en plus chaque jour à être enlever sans qu’on en parle a leur juste valeur, on aurait envie de verser une larme. Voila, donc une lecture comme je les aime.
La cave est un thriller que j’ai bien aimé.
Nous rencontrons Summer, alors qu’elle s’apprête à partir à la recherche d’une de ses amies qui est partie de boîte plus tôt que prévue. Summer croise alors la route de Trèfle, qui la séquestre et l’emmène dans sa cave. Là-bas, elle sera accueillie par Rose, Iris et Violette, trois jeunes femmes enfermées qui ont été renommées avec des noms de fleurs, belles et pures.
La cave est un roman qui m’a fait passer un bon moment même si je n’ai pas été subjuguée par l’intrigue et que quelques points m’ont laissée un peu perplexe.
J’ai apprécié la narration. L’auteur nous propose une alternance de points de vue à la première personne plutôt efficace. Summer, Trèfle et Lewis (le petit ami de Summer) prennent en charge la narration à tour de rôle. C’est intéressant puisque l’on a par conséquent les pensées de la victime, du bourreau et un point de vue extérieur à la situation, en tant que victime collatérale.
Si j’ai beaucoup aimé les parties du point de vue de Summer et Lewis, la narration de Trèfle m’a un peu moins convaincue. En effet, on décèle une véritable folie chez ce personnage du fait qu’il paraît si normal en apparence et donc par le décalage entre ses pensées et son physique. Or ce décalage se perçoit principalement au travers des autres personnages et non avec les réflexions de Trèfle. Je regrette que l’on n’en sache pas plus sur ce personnage parce qu’il s’agit tout de même de l’élément provocateur de l’intrigue. On nous apprend des éléments de son passé, notamment avec sa fameuse « maman » qu’il invoque à plusieurs reprises. Cependant, ça n’explique pas à mon sens ce qu’il est devenu. Si c’est véritablement l’épisode de son passé avec ses parents qui est à l’origine de son « traumatisme », ça me parait un peu léger.
Il n’y a pas réellement de suspens dans ce thriller. Ce qui peut provoquer du suspens est l’attente de savoir ce qui a provoqué la folie de Trèfle et de comprendre pourquoi Rose est si docile et proche de lui. L’intrigue ne fonctionne donc pas sur le mode du suspens mais de la frustration. Celle-ci se créer à travers les différents points de vue et les alternances de dates qui nous font voyager du présent au passé, ce qui est efficace. Cela provoque une certaine tension par rapport aux recherches entreprises pour retrouver Summer. Cette frustration se ressent notamment par l’intermédiaire du personnage de Lewis dont on ressent l’amour pour Summer avec une force gigantesque.
En effet, moi qui ne suis pas trop versée dans la romance en temps normal, j’ai trouvé que ce qui maintenait le plus l’attention et donc une certaine angoisse due à la séparation, était le couple de Lewis et Summer. Leur histoire d’amour est vraiment belle et touchante, avec des sentiments très forts et profonds. Je ne sais pas pourquoi mais j’ai été réellement émue par la vigueur des sentiments qui les lie.
Pour finir, j’ai été également assez séduite par toute la thématique des fleurs. Les fleurs ont un rôle prédominant dans l’intrigue. Je trouve que cela donne un petit côté angoissant en plus puisque les fleurs sont censées représenter la jovialité et la beauté alors qu’elles sont au centre de l’horreur dans ce roman. Le paradoxe est intéressant.
En définitive, même si certains points ne m’ont pas totalement convaincue, La cave reste à mes yeux un thriller agréable à lire, avec la thématique des fleurs qui sert positivement l’histoire. A découvrir si le résumé vous intrigue !
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