"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Charles Courtin, romancier algérianisteSéduit par le panégyrique de l'Algérie, Prosper Duroux, paysan médiocre et borné, quitte sa Provence natale en 1914 pour s'installer avec sa mère dans une ferme près de Raspail, dans l'austérité des hauts plateaux. Là vit la tribu berbère des Ouled Yahia, des Chaouïas, chassés jadis de leurs pâturages du sud par d'autres tribus et qui ont occupé à leur tour ce désert à perte de vue aux confins algéro-tunisiens.Ils s'acharnent par tous les moyens à chasser les colons, ces nouveaux intrus infidèles, hors de la Terre d'Islam, aidés par leur alliée : la brousse, cette mangeuse d'hommes.Avec une précision à couper le souffle, Charles Courtin, né à Blida en 1884 et fort de sa longue expérience d'administrateur, nous peint dans La brousse qui mangea l'homme le microcosme complexe de cette Comédie coloniale balzacienne qui tourne vite à la tragédie.Ce premier roman algérianiste de Courtin est bien plus vrai que n'importe quelle analyse historique ou sociologique - sans pour autant perdre son impressionnante valeur esthétique. Sa principale qualité est néanmoins d'exposer et d'analyser avec justesse et objectivité les mentalités respectives de tous les protagonistes.Avec l'avant-propos du roman Du sang sur la dune (1942) de Charles CourtinNotes et commentaires de Wolf Albes
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !