80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
À Mostaganem, ce 15 septembre 1960, une fête éblouissante se déroule, la fusion entre le public et les acteurs est profonde et intense.
L'auteur, âgée de 15 ans, est séduite et fascinée par cette atmosphère festive, riche de sons et de couleurs inattendus : danses et chants se succèdent avec leurs figures inconnues. Cette fête va encore être plus intense, croit-elle, car elle voit, avec son amie, deux places libres au devant, deux places libres pour elles deux.
Sitôt installées là, une formidable boule de feu jaillit... Nicole Simon vient de s'asseoir sur la bombe.
De la scène apocalyptique du théâtre juste après l'explosion, aux séances effroyables de rééducation, en passant par le non-dit de la souffrance psychologique, ce témoignage nous donne à ressentir le parcours complet d'une victime d'un attentat. Ce récit permet de comprendre les déchirements profonds que subissent les victimes dans leur chair comme dans leur psychisme, au moment des faits, mais aussi sur plusieurs dizaines d'années - et c'est là notamment tout l'intérêt de ce témoignage.
N'est-il pas venu le temps de donner la parole aux victimes ?
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