"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Ebenezer mène depuis 511 ans une vie de rêve grâce à un monstre hideux, capricieux mais magique qu'il nourrit dans son grenier.
Un jour, la bête réclame un repas... original : un enfant. Ebenezer est très contrarié.
Pour soulager sa conscience, il part à la recherche de l'enfant le plus détestable possible. Et il trouve Bethany.
Mais le plan d'Ebenezer comporte deux failles. Bethany n'a pas l'intention de se laisser faire et ils ont, tous les deux, le coeur plus tendre qu'ils ne l'auraient cru.
Ebenezer mène une vie de rêve depuis 511 ans. Le secret de sa longévité : une bête affreuse qui a le pouvoir, en échangé de nourriture, de lui assurer l’immortalité. Mais elle devient de plus en plus exigeante, allant jusqu’à réclamer un plat assez particulier, un enfant. Pour soulager sa conscience, Ebenezer décide de choisir le plus insupportable qu’il puisse trouver à l’orphelinat, Bethany. Mais il n’avait pas prévu qu’ils puissent s’attacher l’un à l’autre.
« La bête et Bethany » est un roman très drôle avec lequel on passe un très bon moment. S’il possède bien une dimension horrifique avec une bête redoutablement inquiétante, cette peur est désamorcée par un humour omniprésent. Ainsi, le roman est parsemé de scènes très amusantes avec des double niveaux de compréhension. L’ensemble devient rapidement totalement improbable, par moment complètement déjanté, ne semblant pas se prendre au sérieux. Un petit côté Roald Dahl en définitive ! L’auteur nous propose un très beau travail sur les personnages et leur évolution. C’est un vrai plaisir de découvrir les personnages de Ebenezer et de Bethany, si différents et éloignés l’un de l’autre au départ. Malgré leur caractère assez insupportable et égoïste, le lecteur ne peut que s’attacher progressivement à eux, à mesure qu’ils se rapprochent, même s’ils vont avoir du mal du mal à l’admettre véritablement, l’un de l’autre. Le tout est sublimé par les magnifiques dessins en noir et blanc d’Isabelle Follath, parfaitement dans le ton du texte.
Un roman sans temps mort qu’on découvre comme on aime jouer à se faire peur !
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