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L es animaux ont toujours séduit les artistes.
A partir de la Renaissance, cet intérêt s'accroît considérablement à la faveur des grandes explorations, qui introduisent en Europe des espèces "exotiques". Dans le sillage de Dürer, et sous l'impulsion des pionniers de la zoologie, artistes et savants éprouvent alors le besoin d'observer ces bêtes proches ou inconnues, et de traduire leur émerveillement. Ils prennent pour modèles les pensionnaires des premières ménageries, comme celle de Louis XIV à Versailles, ou bien des spécimens conservés dans les cabinets de curiosités.
L'essor des zoos et des musées d'histoire naturelle au XIXe siècle élargit bientôt leur champ d'étude. Tout un bestiaire se constitue, mêlant le sauvage et le domestique, l'étrange et le familier, d'où émerge un genre nouveau : le portrait d'animal, représenté seul, pour lui-même, en majesté. Boel et Oudry en peinture, Barye et Pompon en sculpture ont fait de l'art animalier leur spécialité. D'autres artistes ont inscrit leurs créatures de prédilection dans notre mémoire, des oiseaux d'Audubon aux chevaux de Géricault, des éléphants de Rembrandt aux araignées de Louise Bourgeois.
Tous ont magnifié l'animal et interrogé le mystère de sa présence. Aujourd'hui, c'est une galerie de portraits inédite qui s'ouvre au Grand Palais.
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