80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
De 1938 à 1945, 2720 prêtres, religieux et séminaristes sont déportés dans le camp de concentration de Dachau, près de Munich. Regroupés dans des " blocks " spécifiques - qui conserveront pour l'histoire le nom de " baraques des prêtres ", 1034 d'entre eux y laisseront la vie. Ces hommes, Polonais, Belges, Allemands, Français, Italiens, Tchèques, Yougoslaves, qui, dans une Europe encore christianisée, jouissaient d'un statut respectable, parfois éminent, se retrouvent projetés dans une déréliction absolue.
La faim, le froid, les maladies, le travail harassant, les coups des SS et des kapos ont raison de ces hommes de tous les âges. Quelques-uns s'effondreront, d'autres - la grande majorité d'entre eux - ne fléchiront pas, peut-être soutenus par leur foi. Cette expérience unique dans l'histoire de l'Eglise éclaire d'un jour nouveau les rapports entre le nazisme et le christianisme. Plus de 70 ans après sa libération, le camp de concentration de Dachau demeure le plus grand cimetière de prêtres catholiques du monde.
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