Le Club des Explorateurs permet chaque semaine à deux lecteurs de lire un même titre et de confronter ainsi leur point de vue.
Fraîchement diplômé, Richeville, jeune homme timide et idéaliste embarque au nord de l'Alaska, sur un bateau. Objectif : retrouver la fameuse « baleine 52 », qui chante à une fréquence unique au monde. Mais l'équipage affrété par le sinistre Samaritano Institute a d'autres desseins.
Au menu : le sinistre Dr Alvarez, un hacker moscovite, une start-up californienne, une jolie libraire et des cétacés solitaires, mutants ou électroniques qui entrainent Richeville dans un tourbillon d'aventures extraordinaires.
Le Club des Explorateurs permet chaque semaine à deux lecteurs de lire un même titre et de confronter ainsi leur point de vue.
La Baleine Thébaïde, tout comme La Variante Chilienne, nous offre un récit touchant sur la solitude, l'ambition, les recherches scientifiques, mais surtout sur la difficulté de trouver sa place sur cette terre trop souvent dirigée par l'argent, l'égoïsme et un cynisme apparemment sans limites.
Tout dans ce texte beau et tendre, profond et fantaisiste, nous plaît : l'intrigue originale, le mélange de science, de fantaisie, de folie et d'effervescence intellectuelle, les personnages variés et divers (heureusement car le monde serait bien laid s'il n'y avait que des profils tel celui du Dr Alvarez, avide de pouvoir, espérant plusieurs Prix Nobel, ne reculant devant rien, même pas le meurtre, scientifique brillant à l'ego démesuré et et hubris répréhensible, les deux allant de pair pour composer un archétype familier et sinistre), et toujours la recherche du sens de la vie pour un protagoniste particulièrement touchant, en décalage avec son temps et son milieu.
Sous les doubles emblèmes puissants de la baleine (espèce en danger, mais aussi déesse nourricière, symbole de sagesse, abri dont on ressort transformé et meilleur, et même passeuse d'âmes selon différentes cultures, et à la voix si magique et poignante ) et de la Thébaïde, région antique ou se retirèrent les premiers ermites chrétiens, devenue synonyme d'isolement, de retraite et de nature sauvage, un jeune homme peu sûr de lui et candide confronte ses valeurs et son idéal à une réalité à laquelle il ne s'attendait guère, en proie à l'appétit sans bornes de gens malveillants ou fourvoyés, savants fous, opportunistes, "samaritains" hypocrites qui n'ont rien de bon malgré leur nom.
Une vraie réflexion sur nos questionnements actuels, avec une inventivité et une joie d'écrire qui font de cette lecture un vrai régal.
Quand la finance et la science s’unissent, ça peut produire d’étranges résultats. Surtout quand un jeune homme timide et fraîchement diplômé se retrouve malgré lui embarqué dans une aventure qui le dépasse.
C’est un roman un peu hors norme, fort agréable à lire qui pose bien des questions sur les dérives des nouvelles technologies.
Pauvre Richeville, naïf et pur, face aux requins modernes !
Beaucoup d’humour dans cette aventure pas si loin de la réalité.
Après une scène d’ouverture portant sur les ébats d’un couple dans une piscine, nous découvrons, à mille lieux de là, Richeville, un jeune homme romantique et idéaliste en recherche d’un sens à donner à sa vie après de brillantes études de commerce et une enfance solitaire. Dénué de l’ambition dévorante de ses camarades de promotion s’engageant qui dans la finance, qui dans la politique, Richeville se porte candidat comme mousse pour une expédition scientifique ayant pour but la localisation et le sauvetage d’une baleine émettant sur une fréquence différente de ses consœurs et donc vouée, elle aussi, à la solitude. Plein d’empathie pour l’animal, auquel il ne peut que s’identifier, Richeville embarque donc avec un équipage décalé pour une expédition des plus burlesques, qui n’a en réalité rien de charitable. Lorsqu’ils trouvent la fameuse « B52 », la baleine thébaïde chantant à la fréquence de 52 Hz, les équipiers du naïf Richeville la dézinguent, après avoir servi au jeune mousse des histoires à dormir debout censées le préparer à leur méfait. S’ensuivent les efforts de Richeville pour remonter la pente, avec création d’une start-up de baleines artificielles programmables, libération de crabes, rencontre d’une libraire romantique. Efforts ruinés par un hacker russe, la maitresse japonaise d’un sénateur républicain, et une ancienne agent secrète tenancière d’auberge. Comprenne qui pourra.
Le délire imaginatif de l’auteur mène l’histoire de la pointe de l’Alaska à une piscine californienne, de la vallée de Chantebrie à un laboratoire brésilien. Tour à tour roman d’aventures et roman d’éducation, le récit décalé adopte différents points de vue narratifs, qui permettent au lecteur de retourner pas à pas, ligne par ligne, jusqu’au battement d’aile du papillon ayant provoqué finalement la mort de la baleine et la fin de l’innocence de Richeville. L’auteur est un vrai scientifique, ingénieur informaticien, et s’y connait donc en arborescences programmables. C’est ce à quoi ce récit pourrait être comparé : un arbre des possibles, dans lequel l’auteur a choisi seulement quelques branches pour les laisser pousser. Le plaisir de la lecture est double. D’une part, la verve poétique et le talent de conteur de l’auteur bercent celui qui lit telle une histoire racontée le soir à un enfant. D’autre part, les digressions scientifiques disséminées dans le récit suscitent la réflexion sur des sujets aussi variés que la guerre technologique, le monde ultra-connecté ou les manipulations génétiques. Pour démêler la science de la fantaisie, le vrai du faux, on aurait tendance à tendre la main vers un dictionnaire, ou un ordinateur, mais tout se déroule si parfaitement que l’on se laisse endormir, paisiblement, un sourire aux lèvres et le chant de la baleine dans les oreilles.
Le 3è opus de cet auteur au nom énigmatique. Il débute par une liaison extra-conjugale entre un sénateur américain et une jeune star de cinéma… Mais en réalité, ce roman. fou commence quelques années avant. Le début? Un jeune diplômé français, loin de la quête du pouvoir et de l’argent, ce doux rêveur veut donner 1 sens à sa vie et à son travail .. Pour cela, il répond à une offre d’emploi sans lien apparent avec sa formation.
Pourtant, il se réjouit d’embarquer comme dans cette aventure improbable comme mousse sur un baleinier dans l’Alaska, pour une mission scientifique inédite. Il doit trouver trouver The « baleine 52 » qui chante à une fréquence unique au monde, ce qui ne lui permet pas de trouver son âme sœur. À bord de l’Hirundo, il y a trois autres aventuriers, Eduardo, le capitaine, Dimitri, un Russe, et Marc, un Français. La mission commence. Mais elle ne se déroulera pas du tout comme l’avait espéré notre jeune candide.. au ifl des pages
Mais cette aventure est racontée avec des voix différentes, des rebondissements en cascade et diverses digressions.
Ce livre parle surtout de solitude, de missions secrètes, de manipulations génétiques, de recherches scientifiques, de nouvelles technologies, de pouvoir et d’argent, bref de beaucoup de choses (on s'y perd parfois). On fait connaissance avec des assassins un peu fous, des personnes attachantes; des crabes, des étoiles, du chocolat, des animaux mutants.
J'ai aimé cet opus mais un peu moins que les 2 précédents car j'ai eu parfois du mal à faire le lien, je me suis un peu perdue dans les dédales des mots et des aventures plus loufoques les unes que les autres...
Où va t il chercher tout cela?? Les recherches en amont ont du être importantes car scientifiquement il se tient...
Lien : https://livresselitteraire.blogspot.com/2017/06/la-baleine-thebaide-de-pierre-raufast.html
Passé maître dans l’écriture des romans gigognes, Pierre Raufast nous invite, dans ce nouvel ouvrage, à nager aux côtés de la solitude. La solitude de l’espèce, de l’Homme, de l’animal. Des solitudes qui bien évidemment s’emboîtent les unes dans les autres.
Autour d’une baleine isolée de ses congénères par sa différence de fréquence sonore : 52 hertz là où les autres chantent entre 12 et 24 hertz, nous allons faire la connaissance de trois autres solitudes. Celles qui habitent les hommes présents sur l’Hirundo (un bateau d’expédition) pour retrouver cette baleine bleue si particulière.
Richeville, le personnage phare de ce livre, est un jeune français qui vient de terminer ses études mais qui cherche encore sa voie. Peu enclin aux rencontres et de nature discrète, Richeville est persuadé de trouver en cette baleine une sœur, un double animal lorsqu’il embarque sur cette expédition en Alaska.
Sur ce bateau il rencontrera Edouardo, le capitaine de l’expédition. Ce dernier travaille pour le Dr. Álvarez, un chercheur fou et tyrannique. Il est le bon sbire de ce docteur frappadingue et même s’il a conscience de sa folie, il obéît pour un peu de reconnaissance. Prêt à tout, même au pire… Mais qui marche à ses côtés ?
Le troisième homme présent se prénomme Dimitri, un grand Russe, as de l’informatique. Aucun programme ne lui résiste. Il s’amuse à pirater tout ce qui lui passe sous la main, au risque de créer des tragédies dans sa propre vie. Alors cette mission c’est l’occasion parfaite pour prendre le large.
A partir de là on comprend bien que l’aventure vaudra le détour. Que l’on voguera entre imaginaire, humour et sensibilité comme c’est si bien le faire l’auteur.
Pierre Raufast a ce don de surprendre son lecteur à travers son humour, sa plume qui mêle fantaisie, sciences et amour de la littérature. Il nous fait d'ailleurs le plaisir de nous offrir, à chaque démarrage d’une nouvelle partie du roman, un extrait de poème subtilement choisi pour mettre des mots sur ces solitudes. Un savoureux mélange d’ingrédients donc qui composent le cocktail détonant de La baleine Thébaïde.
Avec une telle base, il est évident que l'on prend grand plaisir à lire les aventures rocambolesques de ces trois hommes si différents les uns des autres mais qui sont réunis par un même sentiment. On rit comme toujours avec Raufast en découvrant l’histoire du steak de stégosaure (si si je vous assure), de la société Pecho Chocolate qui mesdames sachez-le vous donnera une poitrine fantastique sans un gramme dans les fesses (j’ai presque eu envie de m’en procurer mais le final de cette invention de génie m’a bien refroidie). Ou encore en découvrant un paparazzi 2.0 qui va créer un sacré foutoir que je vous laisse découvrir par vous-même.
Autre grand plaisir : retrouver dans La baleine thébaïde des clins d’œil à La fractale des raviolis et à La variante chilienne qui nous arrachent assurément un sourire lorsqu’on se remémore ces passages. Mais rassurez-vous si vous n’avez pas lu les deux précédents romans de l’auteur vous ne serez nullement perdus. Je n’ai moi-même pas encore lu La variante chilienne (juste repéré quelques références) et ça ne m’a aucunement gênée dans ma lecture. Il est fort ce Pierre Raufast, il est très fort pour imbriquer les histoires entre elles.
Mais au-delà de l’humour, Pierre Raufast c’est aussi des messages profonds qu’il distille de çà et là tout au long du récit. Des messages liés à l'écologie, à l’Homme, parfois homme-mouton, à sa nature humaine et à ses vices qui une fois la dernière page refermée nous laisse à notre réflexion solitaire.
Pour résumer, c’est la totalité de ce roman qui est subtil. Alors plus d’excuses, foncez en librairie ! Et un conseil, éloignez les caméras, posez vos objets connectés face contre terre ;-)
Récit original : on s'attend à un roman d'aventures . Et très rapidement on découvre le récit des vies des personnages du premier chapitre; la structure ressemble à des poupées russes. En un texte, on a de nombreuses anecdotes fantaisistes. Malgré ces points de vue qui peuvent au début sembler différents, le récit avance peu à peu et de manière étonnante. Je ne m'attendais pas du tout à cette histoire. Une bonne surprise donc. C'est donc un roman qu'on a plaisir à lire .
http://leslivresdejoelle.blogspot.fr/2017/06/la-baleine-thebaide-de-pierre-raufast_7.html
Richeville, un jeune homme timide, introverti et idéaliste, veut donner un sens à son travail et à sa vie à l'issue de ses études dans une grande école de commerce. Il n'est pas avide d'argent et de pouvoir comme ses camarades de promotion. C'est ainsi qu'il embarque pour une campagne de 6 mois comme simple matelot pour une expédition scientifique en Alaska sur l'Hirundo, un bateau affrété pour retrouver "la baleine 52" qui chante à une fréquence unique au monde, la mission de l'équipage est de lui injecter une balise GPS pour suivre ses déplacements.
Richeville n'a jamais touché un cordage de sa vie et n'a qu'une vision romanesque de la marine mais il se sent des affinités avec la baleine bleue qui lui semble aussi solitaire que lui, c'est pour lui une sorte de baleine sœur.
Eduardo, le capitaine, Marc, Dimitri et Richeville n'ont rien d'autre à faire que de jouer aux cartes et de discuter en attendant de repérer la baleine avec un sonar. Mais tout ne se passe pas comme prévu...
Pierre Raufast remonte alors l'histoire du Samaritano Institute of Research qui a affrété le bateau et nous mène à la rencontre du Dr Alvarez qui poursuit de bien inquiétantes recherches secrètes, de Dimitri un génie de l'informatique moscovite roi du piratage informatique, de stars hollywoodiennes et de politiciens... Au passage il égratigne sans vergogne l'ambiance des écoles de commerce, l'ambiance des start up de la Silicon Valley, les techniques de marketing, les politiciens...
J'ai abordé ce roman sans rien connaitre de son auteur et ai d'abord été déroutée par son récit. Sur un ton décalé et un rythme virevoltant, avec un surprenant mélange d'érudition scientifique et de fantaisie, ce roman parle d'histoires de solitude, de recherche de l'âme sœur. L'intrigue est rondement menée par Pierre Raufast qui laisse aller son imagination sans limites, se livrant à un délire qui fait parfois rire jaune. Une fois la première surprise passée je me suis laissée embarquer avec délice par ce récit plein de fantaisie, j'y ai trouvé un plaisir jubilatoire...
J'ai découvert un auteur incroyable qui donne à ses romans des titres incroyables (il parvient même à glisser dans son récit des allusions aux titres de ses précédents romans) et sait créer un univers à nul autre pareil.
Moi qui cherchais désespérément des livres détente un minimum consistants, j'ai maintenant trouvé un auteur qui correspond à mes attentes, j'ai hâte de découvrir ses précédents ouvrages.
Voilà un auteur que j'aimerai beaucoup rencontrer pour découvrir quel homme se cache derrière cette plume et cette imagination débordante...
Thébaïde ? Vous avez dit thébaïde ?
Cette baleine ne serait-elle pas plutôt endémique ?
Trêve de perlocutions, car ce roman n’est pas verbeux.
Encore une fois, j’ai aimé les histoires racontées dans ce roman : l’aventure du baleinier et de ses hommes ; la start-up de Richeville (est-ce son prénom ?) ; son histoire d’amour avec la libraire et son Front de Libération des Crabes.
J’ai aimé les baleines high-tech à la façon des Nabaztag (le nôtre trône toujours sur le frigo, inactif).
Des clins d’oeil à ses précédents romans, que j’ai attendu, cherché et trouvé.
Bref, une belle après-midi de lecture.
Ecrivez-nous encore des histoires, Monsieur Raufast, j’adore voyager avec vous.
L’image que je retiendrai :
Celle de la baleine jouet high-tech que toute la Californie a dans sa piscine. Je ne regarderai plus un jouet de façon innocente, maintenant.
http://alexmotamots.fr/la-baleine-thebaide-pierre-raufast/
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Dernière réaction par Yannis Fardeau il y a 2 jours
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