80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Ce traité historique présente l'histoire des Vaudois du Piémont ; des origines et des premiers apôtres, à leur captivité et délivrance. Sur le versant italien des Alpes Cottiennes, entre le Mont-Thabor et le Mont-Viso, habite un petit peuple, honorables débris d'un groupe plus nombreux rassemblé sur les deux versants par l'esprit de protestation contre Rome. Séparé des populations voisines par la foi, réformé avant la réforme, la grande révolution religieuse du XVIe siècle le trouva déjà en possession immémoriale d'une forme de christianisme assez semblable à celle qui prévalut alors dans une moitié de l'Europe. Il s'était jusque-là tenu à l'écart, isolé du mouvement universel, réfractaire à l'orthodoxie, adorant et priant à sa manière dans les retraites inaccessibles de ses vallées natales... Ce petit peuple est connu depuis le XIVe siècle sous le nom de Vaudois, qui lui est venu des vallées ou vaux où il est cantonné. On l'a aussi appelé du nom, biblique « d'Israël des Alpes. » Son histoire offre en effet d'étranges analogies avec celle du peuple hébreu : comme celui-ci, il a été méprisé, haï, persécuté, réduit en captivité, dispersé en Suisse, en Allemagne, en Hollande, en Angleterre, et ramené dans la demeure de ses ancêtres par une série étonnante d'événements ; enfin, pour dernier trait d'analogie avec le peuple hébreu, il était resté dépositaire d'un haut spiritualisme chrétien qui fut en face du grossier moyen âge ce qu'avait été le monothéisme de la Judée devant l'antiquité polythéiste.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année