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Un homme, une période, une région : jamais un triptyque n'aura été aussi adapté pour suggérer l'Alsace napoléonienne.Un homme : Napoléon Bonaparte, Premier consul en 1799, empereur en 1804, exilé en 1813, revenu aux affaires pour cent jours en 1815. « C'est le succès qui fait les grands hommes », assène-t-il en évoquant entre autres la gloire militaire.Une période : celle qui suit la Révolution (1800-1815), soumise à des forces contraires : l'oubli des excès du passé d'une part, la pérennité des idéaux de liberté, d'égalité et de fraternité d'autre part. Sans oublier une course effrénée à la modernité... et à la guerre.Une région : l'Alsace, la « France allemande », province atypique par ses religions (catholique, protestante, juive, anabaptiste) et ses parlers (français, allemand, alsacien), mais province frontière surtout , avec ce que cela suppose de troupes, de murailles et de canons. Ces particularismes aussi typés ne manquent de renvoyer à la légende napoléonienne, tout en la corrigeant. L'étude de Claude Muller nous fait partager, grâce à une multiplicité de sources et à une érudition foisonnante, l'ambiance d'une époque et nous introduit au coeur de la société alsacienne.Un ouvrage qui présente également un dictionnaire commenté des généraux alsaciens (plus de 75) au sein des armées napoléoniennes, des pages inédites d'un journal tenu par un viticulteur de Nordheim au cours des années 1800-1815 et une présentation des principaux Alsaciens de cette période.
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