Alice a quatorze ans quand elle est hospitalisée : un premier roman foudroyant
A sa mort, Klaus Mann a laissé une oeuvre importante, qui compte notamment sept romans et plusieurs centaines d'articles. Sa production révèle un écrivain qui affronte un problème d'identité particulièrement aigu et considère la vie avec un pessimisme profond, tempéré toutefois par la foi religieuse. Mais Klaus Mann est surtout, parmi les intellectuels allemands du XXe siècle, l'un de ceux qui ont perçu avec la plus grande lucidité les problèmes de leur époque. Exilé dès 1933, il mène - en particulier comme fondateur de deux revues - contre le IIIe Reich un combat permanent qui, pour lui, est aussi l'occasion d'une constante réflexion sur la question allemande. Adversaire du fascisme, Klaus Mann a été proche des socialistes et favorable au «front populaire». Néanmoins, il fut très critique envers les communistes: loin d'être marxiste, il estimait que la foi religieuse pouvait renforcer le désir de progrès. Klaus Mann pensait que la démocratie de l'avenir ne se réaliserait que si les clercs occupaient dans la société une position déterminante. Le début de la «guerre froide» sonna cependant le glas de ses espoirs, car il consacrait, à ses yeux, l'échec de ceux qui avaient cru en la possibilité d'une alliance entre esprit et pouvoir.
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