80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Sarah Le Mat raconte comment, en 1985, elle a participé, sous le pseudonyme d'Elisa Blanc et en tant que lectrice à domicile, à la traque rapprochée d'un ex-SS, Rudolf Fleischmann, présumé se cacher sous l'identité d'un certain Hugo Colomer résidant à Barcelone. Au fur et à mesure que la relation du SS et de Sarah, contraints tous deux à la duplicité, se déploie dans les faux-semblants et l'inflation des mensonges, l'histoire se charge d'apparents clichés romanesques comme de moments d'extravagance " gogolienne ". Dès lors la vraisemblance du récit semble vaciller. Plus Sarah expose le jeu des coïncidences fatales, des manipulations et des brouillages identitaires déroutants ayant fait rebondir son aventure, plus son récit apparaît insensé. Mais les hommes ne peuvent-ils être insensés ? Le genre humain n'est-il pas gouverné par l'universelle Tromperie ? L'histoire de Sarah, celle de manipulateurs manipulés et de menteurs faisant surgir inopinément d'improbables vérités, est-elle absolument inventée ou exagérée ? Alors que les progrès de l'enquête font croître les incertitudes de la narratrice comme du lecteur, alors que la figure de Colomer alias Fleischmann devient de plus en plus étrange et celle de Sarah de plus en plus pathétique, un psychiatre et un psychanalyste - par lettres interposées - tentent d'évaluer si cette histoire est un témoignage authentique ou le délire d'une mythomane.
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