"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
24 h pour obéir, une seule sanction : la mort.
Avec King's Game Spiral, découvrez la descente aux enfers de la première héroïne féminine du King's Game !
Deux jeunes filles s'aventurent dans les décombres d'un lycée en ruines. Elles y découvrent un mystérieux carnet de notes - c'est celui de Natsuko, rivale machiavélique de Nobuaki dans King's Game Extreme, prête à tout pour survivre. Elle vont comprendre petit à petit que l'extraordinaire résilience de cette demoiselle a une explication : elle avait déjà vécu un King's Game !
Avec King's Game Spiral, découvrez la descente aux enfers de la première héroïne féminine du plus maléfique des jeux !
Que cela soit King’s Game ou sa suite nommée Extrême, ces deux romans avaient su séduire par son côté thriller fantastique, par son ambiance sombre typiquement japonaise… L’auteur nous présentait alors un jeu original : Une classe, un jeu du roi avec pour seul règle "obéir ou mourir". Moins séduite par Origin et son jeu épistolaire, j’avais quand même passé un bon moment en leur compagnie.
Alors que vous dire pour King’s Game : Spiral ? Que le jeu du roi reste aux ordres près le même jeu ? Que l’on ne s’attache malheureusement pas aux personnages qui subissent le jeu du roi ? Oui… c’est peut être normal dirons-nous… Spiral est la quatrième histoire qui concerne ce jeu alors malheureusement on a un peu cette impression de répétition… on arrive plus à s’attacher aux personnages connaissant déjà la finalité du jeu… Alors voilà à mes yeux, on perd en qualité au niveau de l’histoire, en originalité concernant le jeu, c’est moins savoureux à lire.
Oui, vous devez vous en douter, même si je ne nierai pas le côté attractif de cette histoire, après tout le roman se lit très rapidement mais voilà King’s Game : Spiral ne m’a pas réellement convaincue.
Pour tout vous dire, je suis un peu déçue par ce que Nobuaki Kanazawa nous a proposé(e)s dans cette histoire. Tout d’abord, on nous propose de découvrir une enquête sur le jeu du roi qui vient de décimer une trentaine d’élèves par une jeune fille passionnée par les histoires d’épouvantes… mais cette enquête sert juste malheureusement de prétexte pour remonter dans le temps et nous livrer le premier jeu auquel a participé Natsuko, l’une des héroïnes d'Extrême. Cette pseudo enquête ne nous révèle rien de bien extraordinaire, on arrive à ses mêmes conclusions tout seul à la fin du second tome.
Connaissant la finalité du jeu, on n’arrive pas à s’attacher aux personnages principaux de l’histoire, on est quasiment insensible face aux événements que la classe traverse. J’avoue que l’auteur ne nous aide pas à les apprécier, si dans les anciens jeux il y avait un semblant de solidarité dans ce jeu-ci c’est la règle du chacun pour soi qui a tendance à primer.
Si dans Extrême, nous avons découvert une Natsuko machiavélique. Ici, nous la découvrons tout d’abord innocente, pour la voir se transformer à mesure que le jeu prend de l’ampleur. Même innocente, son personnage ne m’a pas attendrie.
Je ne sais pas quoi dire de plus sur ce jeu, les personnages changent mais le jeu reste sensiblement le même. A mes yeux, cela a perdu de sa saveur, de son originalité même si cela reste addictif car les ordres continuent de s’abattre et dynamisent l’histoire, gagnant peut être en incohérence.
Pour résumer, pour King’s Game : Spiral, Nobuaki Kanazawa a repris les mêmes codes de son histoire pour essayer de rendre à nouveau son jeu angoissant, malheureusement cela perd un peu de son effet. Ce jeu macabre n’a rien de vraiment innovant mais promet une suite peut être plus intéressante.
http://fantasybooksaddict.blogspot.fr/2016/07/kings-game-spirale-nobuaki-kanazawa.html
Voilà une saga qui me plait beaucoup (voir mes avis des tomes 0, 1, et 2) ! Alors lorsque j'ai appris qu'il y avait un nouveau tome, qui mettait en avant le premier King's game de Natsuko, l'héroïne machiavélique du second opus de cette saga, il fallait que je me le procure !
Hatsuki, une jeune fille passionnée d'histoires horrifique, décide d'enquêter sur Le jeu du roi, qu'elle a découvert en lisant un livre, et découvre que tout est réel, lorsqu'elle tombe sur le journal d'une certaine Natsuko dans un lycée en ruine.
J'ai apprécié ce détail car cela permet de donner plus de crédibilité à l'intrigue en l'ancrant davantage dans la réalité. Cependant, lorsque Hatsuki découvre ce fameux journal, j'ai eu un peu de mal car nous prenons l'histoire de Natsuko en cours de route ! Certes, cela permet d'éviter les répétitions d'ordres anodins comme "Embrasser untel", "lécher les pieds d'un autre", etc... Mais les ordres plus terribles ont été trop soudains pour moi, nous laissant à peine découvrir les caractères des nouveaux personnages !
Pourtant, j'ai apprécié ces personnages ! Même s'ils ressemblent assez à ceux des autres tomes et l'auteur nous en donne les raisons, j'ai trouvé intéressante leur évolution, notamment celle de Natsuko comme vous vous en doutez. En effet, au fil des pages, on comprend comment la gentille Natsuko, qui semble cacher une grosse part d'ombre en elle à cause d'une enfance maltraitée et peut être du poids de cette malédiction dont elle ne connaît pas l'existence (simple hypothèse de ma part), va devenir machiavélique et sans pitié pour survivre ! Finalement, on a l'impression que l'adorable Kentaro lui permet de rester elle-même mais que par ses gestes, il est également l'un des déclencheurs de la "folie" meurtrière de Natsuko !
Pour conclure, je dirais que cet opus est un peu en dessous des autres mais cela ne m'a pourtant pas plus gâché que ça ma lecture car cette saga est vraiment top !
Vous avez lu et aimé les précédents tomes de King's Game ?
Vous avez frémi avec eux ?
Vous vous posez encore quelques questions sur les événements passés ? Alors cet épisode vous apportera des réponses… mais aussi d'autres questions, cela va sans dire !
Avec King's game spiral, tout semble vouloir recommencer mais cette fois le lecteur va bénéficier d'un autre regard dès les premiers chapitres.
L'action semble se situer entre les deux premiers tomes de la série et en même temps en dehors du temps puisque l'héroïne Hatsuki Kodama vient de terminer de lire sur son portable la nouvelle histoire effrayante à la mode : King's game!
Fan de ces romans en épisodes terrifiants et glauques, elle aime se faire peur mais aussi enquêter sur ces récits. Et ce qu'elle va découvrir au travers de ces recherches sur le jeu du roi va dépasser toutes ses espérances les plus folles ou ses pires cauchemars.
A la poursuite d'informations sur le jeu du roi existant dans le premier tome, elle va être amenée à suivre la trace des événements qui se sont déroulés au Lycée Simon l'année précédente. Au hasard de ses recherches, elle va découvrir un lycée déserté, lieu sinistre et morbide de tous les cauchemars. Et c'est dans une de ses salles qu'elle va faire une découverte qui va chambouler son destin : un carnet, journal de bord des événements qui se sont déroulés ici.
Dans ce carnet Hatsuki va entrevoir l'histoire de Natsuko Honda et de son propre jeu du roi avant son apparition pour le lecteur dans King's game Extreme.
Nous reprenons alors la narration de l'intérieur du jeu, dans l'enfer des Sms et des gages toujours plus glauques et improbables. Certains vont avoir des consonances de déjà vus dans leur énoncé mais l'auteur va nous montrer son talent imaginatif dans les "solutions" parfois radicales trouvées par les nominés.
Le scénario débute bien et nous laisse entrapercevoir une possibilité de modifier un peu le déroulement des précédents romans. Hélas, cela ne perdure pas et la mayonnaise, cette fois n'a pas prise sur moi.
Malgré le fait que l'auteur nous éclaire sur le jeu du roi qui était encore resté dans l'ombre, le tout premier de Natsuko, il semble avoir perdu de son machiavélisme et de sa "goritude" en l'écrivant. Ou peut-être suis-je tout simplement blasée après les deux autres tomes lus.
Il me paraît jusqu'à présent le moins bon des trois tomes lus. Il me reste à espérer que le King's Game Origin (encore dans ma PAL) et le cinquième et dernier tome annoncé en roman remonteront mon avis.
Il reste cependant que la plume de Nobuaki Kanazawa décrypte toujours fidèlement les pires sentiments de l'homme en période de stress. Mais il sait aussi toujours nous garder un espoir d'un changement avec un personnage presque hors contexte de par sa naïveté, sa foi en l'être humain. Ici encore l'un d'entre eux va jouer ce rôle et garder droite sa ligne de conduite jusqu'au final malgré les évènements, les doutes et les visions d'horreur dont il sera témoin.
La présence de Natsuko Honda, dont nous savons, pour l'avoir suivi dans King's game extrême, quel sera son destin tragique, nous amène à comprendre un peu mieux son personnage et les modifications de sa psyché face au nouveau jeu du roi entamé en compagnie de Nobuaki.
C'est donc ici un tome qui, dans la chronologie, débute en même temps que King's game Extreme et nous retrace cependant les évènements du jeu du roi précédent au Lycée Simon. Alors que Natsuko et Nobuaki vivent en direct l'enfer d'un nouveau jeu du roi, Hatsuki grâce ou à cause de sa curiosité va être le témoin imprévu de celui de Natsuko et ,qui sait, sans le vouloir l'actrice improbable du destin de nos deux autres héros. Car l'auteur va nous laisser là encore quelques interrogations qui devraient titiller les plus pointilleux.
Cependant, à mon grand désarroi, cela ne suffira pas à garder le lecteur sous tension, frissonnant d'effroi et parfois le coeur au bord des lèvres comme l'ont fait si bien les deux premiers opus.
C'est donc une petite déception que ce tome qui n'a pas su me donner les sensations attendues malgré toujours une bonne dose d'hémoglobine et de tortures morales cependant et quelques personnages qui auraient mérité d'être encore plus approfondis dans leurs perversités et leur développement vers le côté sombre de l'homme.
Je remercie Emily ainsi que les éditions Lumen pour cet envoi. Alala, King’s Game, c’est toujours compliqué à chroniquer, parce que cette saga me met dans un état bien particulier, entre perplexité et addiction. Une combinaison étrange, mais qui étonnamment, ne tarit pas mon envie d’en découvrir toujours plus et de pousser plus loin ma curiosité concernant le jeu du roi. Les deux premiers tomes m’ont laissé un arrière-goût mi-figue mi-raisin, mais étonnamment, j’ai bien accroché au concept que je trouvais très original. Dans cette suite, la tension est palpable et sans surprise, elle m’a entraînée jusqu’à la toute fin.
Spiral n’est pas la suite du tome 2, comme on pourrait le croire, mais se déroule plus tôt. Nous faisons la rencontre d’une adolescente, Hatsuki, attirée par l’histoire macabre de King’s Game et du parcours de Nobuaki, le héros découvert dans les deux premiers opus. Elle se met dans la tête de mener sa propre enquête, ce qui la conduit invariablement sur les traces de Natsuko, à l’époque où elle et sa classe étaient soumises au jeu du roi. Ce roman retrace son parcours et permet de comprendre ce qui a progressivement transformé cette innocente jeune fille, que l’on découvre fourbe et perfide dans King’s Game Extreme.
Pour ceux qui débarqueraient comme des fleurs sur cette chronique, je rappelle que King’s Game est un jeu lugubre qui touche tous les élèves d’une même classe. Chaque soir à minuit, ceux-ci reçoivent un message d’un numéro inconnu qui leur donne un ordre. Si l’ordre n’est pas exécuté sous 24h, les concernés reçoivent un gage. En termes plus crus : ils canent ! Réjouissant, n’est-il pas ?
À mon sens, ce tome est bien meilleur, car il nous permet de voir l’horreur du jeu à travers les yeux de Natsuko. Cette jeune fille douce, aimante et adorable, se voit contrainte de faire des choses affreuses pour sauver sa peau et celle de son amoureux, Kentarô. On est bien loin de la psychopathe qui faisait froid dans le dos. Au contraire, Natsuko se montre pleine de bonnes intentions et soucieuse de venir en aide à ses amis.
Mais à mesure qu’elle se retrouve confrontée à la violence et la mort, elle commence à changer, sensiblement. Ce jeu révèle en elle une facette que personne – pas même elle – n’était en mesure de deviner. Et je dois bien avouer que c’est assez fascinant de déceler les petits détails troublants qui laissent à penser qu’au fond, Natsuko n’est pas tout à fait un ange tombé du Ciel.
Ce choix chronologique était intéressant. Surtout, il empêchait la redondance du jeu du roi, ce que j’ai grandement apprécié. L’intrigue semble donc plus élaborée, les ordres plus variés. En bref, l’histoire s’étoffe et gagne en nuances.
Pour la troisième fois consécutive, le lecteur est confronté à la décadence pure et dure. Plus le jeu progresse et plus l’ordre, la cohésion et l’amitié disparaissent. Les élèves se transforment en monstres, les uns après les autres. Le désir de survivre surpasse le reste. Ils sont prêts à tuer, à se mutiler ou à se séparer de tout ce qui leur est cher... Tout ça pour vivre et échapper aux ordres du roi.
Dans cette version, encore plus que dans les autres, on a la sensation qu'exécuter un ordre ne fait que repousser l'inévitable. On sait qui va vivre ou mourir sachant que le tome 2 se déroule après les événements du tome 3, mais on ne peut s'empêcher d'espérer pour quelques personnages. Certains trouveront qu’il n’y a pas le suspens des tomes précédents, puisqu’avant même de commencer l’histoire, on en connaît l’issue ; moi j’ai simplement trouvé que King’s Game Spiral faisait un bon complément à la série, mettant en lumière quelques zones d’ombre du tome précédent.
Alors oui, je suis toujours un peu perplexe face aux réactions de certains personnages. Ça m’empêche de m’attacher à eux, et le fait qu’ils tombent comme des mouches les uns après les autres m’a laissé insensible. Ils surréagissent et se comportent souvent d’une drôle de manière. C'est à se demander si tuer ses camarades de classe ne rend pas les participants sociopathes quasi instantanément. Mais depuis le temps, j’ai appris à appréhender cette histoire différemment, et ça ne me fait presque plus tiquer.
Ma chronique : http://april-the-seven.weebly.com/thriller---polar/kings-game-tome-3-spiral-nobuaki-kanazawa
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !