Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
La fin du King's Game approche ! Cette fois, le défi diabolique lancé tous les soirs à minuit n'est plus seulement réservé à une poignée de malheureux, mais s'adresse aux lycéens du pays tout entier... Le reste de la nation suit les événements à la télévision, où défilent les messages abjects du roi.
Lorsque le premier ordre tombe - tous les lycéens de la préfecture de Hiroshima sont sommés sous peine de mort de rejoindre en moins de 24 heures la région voisine d'Okayama -, trois amis décident de s'y plier. Mais pour Tomohisa, Shûichi et Yuka, qui croient à une simple plaisanterie, c'est surtout l'occasion de sécher les cours. Jusqu'à ce que la terrible sanction s'abatte sur les réfractaires...
La menace est claire : des dizaines de milliers d'adolescents sont bel et bien en danger de mort ! Nos jeunes héros sauront-ils résoudre l'énigme du jeu du roi afin de parvenir à survivre et à empêcher les massacres ? Dans ce nouvel opus de King's Game, l'enjeu monte encore d'un cran. Cette fois, c'est une véritable apocalypse qui s'annonce !
https://fantasybooksaddict.blogspot.com/2020/11/kings-game-apocalypse-nobuaki-kanazawa.html
Je reconnais que j'ai lu le précédent tome il y a une éternité mais je n'ai jamais oublié cette saga, elle est originale et dingue.
Pour ceux qui ne connaîtraient pas le principe du jeu de roi : des élèves doivent exécuter un ordre chaque jour avant 00h00, sous peine d'être sévèrement sanctionner, sanction qui peut aller jusqu'à la mort.
Cet opus ne concerne plus une seule classe d'élèves mais les élèves du Japon tout entier. J'aime tellement le concept de cette saga. Certes, c'est assez violent et sanglant car les instincts primaires de l'être humain ressurgissent lorsqu'ils sont prêts à tout pour survivre et je trouve que cela le démontre parfaitement. Cependant, cette fois-ci, j'ai trouvé que le jeu du roi passait en second plan. En effet, je trouve un petit peu dommage que les ordres soient quasi-inexistants. Le dénouement m'a, tout de même, laissé perplexe et surtout sur ma faim car je m'attendais à de vrai réponses...
Ici, nous suivons donc trois personnages : Tomohisa, qui vient de perdre son père, Yuka, sa petite amie, et son ami Shûichi, bien que le premier prenne assez rapidement l'ascendant sur le reste du groupe. J'ai eu du mal à m'attacher à eux car si précédemment, on voyait les liens entre les personnages des différents tomes, ici on repart de zéro. Je n'ai donc pas vraiment compris ce choix.
Puisque que tout le pays est concerné, nous avons également des passages du point de vue du gouvernement, qui doit prendre des mesures pour éviter la panique générale. Cet aspect est extrêmement intéressant car nouveau par rapport aux autres tomes. Cela donne plus de crédibilité et démontre que les autorités ne peuvent plus fermer les yeux.
Pour conclure, ce cinquième tome est donc en dessous des autres ! Même si j'ai adoré retrouver l'univers qui est addictif et fluide, je n'en ressors pas complètement satisfaite, notamment à cause des choix de l'auteur et de la fin ouverte...
Merci aux éditions Lumen et à Emily pour leur confiance ! Retour au Japon, avec le fameux jeu du roi. Comme vous le savez maintenant, cette saga est pour moi une véritable prise de risque et me sort chaque fois de ma zone de confort. J’aime de plus en plus les Light Novels, et celle-ci, en plus d’être originale, ne manque pas d’action.
Dans ce tome 4, tout s’accélère. Le jeu du roi ne se cantonne plus à une seule classe de lycéen. Désormais, c’est tous les lycéens du Japon que cela concerne, et les autorités sont sur le qui-vive. Cette fois-ci, nous suivons tout particulièrement Tomohisa et ses amis, qui se retrouvent plongés malgré eux dans cette situation cauchemardesque. L’issue du jeu est incertaine, mais ils sont prêts à tout pour sauver leur peau…
Il ne m’a pas fallu bien longtemps pour sentir l'excitation et le stress monter. Le Japon est en situation d'urgence et c’est la panique… Il y a deux écoles : ceux qui y croient dur comme fer et qui obéissent aveuglement aux ordres du roi, puis il y a ceux qui sont plus suspicieux, qui s’imaginent que c’est une blague de mauvais goût, et donc qui s'exposent sans le savoir au châtiment. Mais c’est confirmé, le jeu du roi est revenu, plus tordu et malsain que jamais !
C’est une aventure bien plus effrayante – mais pas moins sanglante – que nous relate l’auteur, car le cadre en lui-même est différent. En arrière-plan, les fantômes de Nobuaki et de Natsuko sont évoqués et ajoutent un poids supplémentaire à la catastrophe sur le point de survenir.
Rappelez-vous, je reprochais aux tomes précédents de ne pas suffisamment s’inscrire dans la réalité. La police et les parents ne s’inquiétaient pas ou trop peu, la mort était banalisée. Heureusement, dans cet opus, l’auteur rend tout cela beaucoup plus concret, car tout le Japon est touché, et les autorités ne peuvent plus fermer les yeux sur ce qui se prépare. Quand on voit que les grandes instances sont impliquées et complètement dépassées, qu’elles aident les jeunes à survivre du mieux qu’elles peuvent, on se dit que le jeu a vraiment commencé, et que ça va être un carnage… Le tout est beaucoup plus crédible, et qui dit plus crédible dit plus horrifiant ! Que feriez-vous dans pareille situation ? Prisonnier d’un jeu cruel, obligé de participer, au risque de mourir sans sommation. C’est cauchemardesque !
Alors c’est vrai, on a encore le droit à des réactions surréalistes de la part des personnages, mais ça reste une trame intéressante et surtout très accrocheuse. L’horreur est partout, on se sent sur la corde raide en permanence. J’ai ressenti les événements comme si j’y étais, je n’ai pas pu m’empêcher de me projeter.
Plus on s’enfonce dans la noirceur du jeu, et plus les ordres sont implacables. Terminés les petits gages sous forme de bisous ou d’enfantillages, place à l’aventure grandeur nature. Et les ordres à grande échelle sont encore plus impressionnants et bien trouvés. La seule chose que je regrette, c’est qu’il y en a trop peu. Contrairement aux tomes précédents, chaque jour est décortiqué presque heure par heure, et je me suis surprise à attendre impatiemment d’arriver au soir suivant, pour entendre le nouvel ordre.
Concernant les personnages, je crois que c’est une chose à laquelle je ne me ferai jamais. Le schéma est souvent redondant d’un tome à l’autre. Il y a ceux qui tournent carrément la carte et sont prêts à tuer pour ne pas être tués, puis il y a les héroïques, les gentils, ceux qui s’exécutent, mais qui se brisent en petits morceaux à chaque fois. Ça donne un scénario que l’on finit par pressentir longtemps à l’avance. Les personnages sont alambiqués et souvent prévisibles.
En résumé, Apocalypse porte remarquablement bien son nom. Dans une ambiance à glacer le sang, on suit le jeune Tomohisa et ses amis dans une aventure sans cesse renouvelée, qui ne semble pas décidée à s’essouffler. Bien que la surenchère typiquement japonaise constitue un frein pour moi, King’s Game demeure un thriller horrifique affreusement addictif et impossible à lâcher. Croyez-moi lorsque je vous dis que le jeu du roi est loin d’avoir tiré sa révérence…
À tous ceux qui ont lu et aimé la saga sous sa forme manga, aux amateurs de littérature japonaise.
Ma chronique : http://april-the-seven.weebly.com/thriller---polar/kings-game-tome-1-kings-game-nobuaki-kanazawa
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
L’écrivain franco-vénézuélien Miguel Bonnefoy poursuit l’exploration fantasmagorique de sa mémoire familiale...
Des romans policiers à offrir ? Faites le plein de bonnes idées !
Nostalgique, nomade ou plutôt romantique ? Trouvez le livre de la rentrée qui vous correspond !