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Lorsque Giulia Pex découvre le récit Khalat de Davide Coltri tiré du recueil d'histoires Dov'è casa mia, elle accepte la proposition d'un éditeur italien de l'adapter. Le journaliste écrivain est spécialisé dans les projets d'éducation d'urgence dans le domaine humanitaire. Il s'est rendu en Irak, au Soudan, en Sierra Leone, en Turquie, en Syrie et dans d'autres pays, où il a collecté de nombreux témoignages de réfugiés en difficulté qui traversaient les frontières à la recherche d'un nouveau pays qui pourrait les accueillir. Il décrit non seulement les guerres civiles et les actes de terrorisme, mais aussi la solidarité, la résistance et l'espoir pour tenter de construire une vie différente.
À partir de mars 2011, au moment du début du printemps arabe, Khalat, jeune femme kurde syrienne, quitte sa ville natale pour intégrer l'université de Damas. Le déclenchement de la guerre civile détruit ses rêves mais pas son désir de résister à la violence et de sauver sa famille. Devenue mère par adoption, elle s'enfuit à travers huit pays et plusieurs camps de migrants pour trouver finalement refuge en Allemagne.
Giulia Pex illustre avec une grande sensibilité et un souci du détail qui amplifie le pouvoir de l'écriture : les yeux, les mains et les gestes presque imperceptibles sont dessinés avec un trait délicat qui donne à ce récit toute sa profondeur.
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