80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Kain mène une vie presque monotone au bled, jusqu'au jour où une vision le trouble et le décide à traverser le détroit en barque pour aller voir la capitale. Il est alors projeté dans un monde souterrain rempli d'indigènes, de sans-papiers et de traqueurs de clandestins. Au moment où Kain commence à s'attacher à son nouveau monde, ce dernier se met à lui échapper peu à peu.
La lune disparaît subitement. Trois ombres s'avancent dans la nuit, sur la terre ferme, l'une d'elles crie à pleine gorge : « Bonne chance, Kain ! » Une quatrième ombre qui s'agite entre les vagues répond : « Je flotte ! » Puis une voix étouffée par les vagues crie encore : « Adieu ! Adieu ! » « Quel dieu ? murmure Kain, Allah, Ialdabaôth ou Enki ? » Kain navigue sans relâche ; deux heures durant, il continue sur le même rythme, mais son dos souffre et ses muscles n'obéissent plus comme avant, il jette les rames à l'intérieur de la barque et s'allonge, les yeux fermés, les paroles de l'instituteur résonnent dans ses oreilles : « Il faut suivre le nord, toujours le nord. »
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