80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Suis-moi à la trace de mon poème/ moi je n'ai pas d'empreintes de pas/ va sur les traces de la douleur/ et tu parviendras jusqu'à moi.
Il faut croire que cette invitation d'un jeune poète de Téhéran, encore non édité à ce jour, a été entendue, puisque depuis deux ans, plus d'un millier de personnes suivent et commentent assidûment chaque jour ses publications sur Internet. Sa poésie, tout en étant moderne dans la forme, plonge indubitablement ses racines dans le terreau de la poésie classique et de la mystique iraniennes, où prédomine la thématique de l'amant et de l'aimée habités par des amours fous, parfois impossibles. La poésie a toujours été constitutive de " l'âme iranienne " mais, en ces périodes troubles et douloureuses que traverse l'Iran, elle resurgit avec d'autant plus d'acuité qu'elle semble être l'une des rares planches de salut d'une jeunesse par ailleurs profondément meurtrie.
Une poésie jeune, actuelle, concrète, qui n'en rejoint pas moins les grands thèmes universels - ici cette inévitable mixture de désir/séparation/souffrance qui fait le charme et la plaie de l'existence humaine et que la poésie, partout et de tout temps, s'est employée à transcender.
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