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Ce troisième livre à La Barque de Karine Marcelle Arneodo*, Jours de fête, vient confirmer une poésie très personnelle, qui interroge la provenance des mots et leur devenir.
D'où cette impression, à le lire, d'explorer des contrées du sens, entre veille et sommeil, ainsi rendu à sa multiplicité, comme aussi le sentiment de la vie qui est, qui a été, qui aurait pu être.
La « gaieté musicale d'une sauvagerie», d'un lointain qui ne se voudrait pas révolu, opère alors autant de ponts entre des réalités. Tandis que de l'attention portée « à guetter les allées et venues / des rêveries qui s'évaporent», de poèmes en vers et en prose, adresses et constats se suivent, survient l'aveu :
«je n'ai pas su de la déveine / déterminer le lieu exact de la fissure ». Comme si précisément, en ces pages, il s'agissait bien d'une exploration visant à le déterminer exactement. Fissure qui se pourrait celle d'une bouche, qui pour être fermée, n'en prononce pas moins des paroles, ainsi ici déposées.
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