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Âgé de 24 ans, Babel se retrouve à Petrograd pendant la guerre de 14, puis le coup d'État d'octobre et la guerre civile. Il est déjà l'auteur de plusieurs récits et Gorki, qui a remarqué son talent, lui propose d'écrire dans son journal une sorte de chronique de la vie de la ville pendant ces années de chaos et de famine.
Dans ces scènes, ces tableaux, ces instantanés de jeunesse, tout l'art de Babel est déjà là.
On y assiste à l'agonie de Pétersbourg racontée d'une plume acérée et lyrique : l'ambiance d'une bibliothèque publique, d'un palais à l'abandon où le narrateur trouve refuge pour une nuit, des abattoirs où l'on n'abat plus de boeufs, des asiles pour enfants abandonnés ou pour aveugles, d'un zoo dont les animaux meurent de faim et de froid, on assiste au " ramassage " des cadavres, on rencontre une prostituée affamée à la recherche de clients...
Ces chroniques, qu'il avait l'intention de réunir en un recueil, sont restées introuvables pendant une soixantaine d'années, et n'ont reparu en Russie qu'après la chute de l'URSS, au début des années 1990.
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