"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Dans ce volume, qui recouvre la période 1861-1864, l'année 1862 figure une charnière. Les Goncourt rencontrent Sainte-Beuve, participent avec lui à la fondation des dîners Magny. Parallèlement, ils sont introduits dans le salon de la princesse Mathilde le jour où ils apprennent la mort de leur servante, Rosalie Malingre, modèle de Germinie Lacerteux. Sismographe du champ littéraire, le Journal multiplie les contrastes, contrastes des milieux auxquels les deux frères se trouvent confrontés, contrastes entre l'intime et la description des sociabilités, entre le désir de saisir sur le vif une oralité et la création d'une prose d'art. Cette édition critique qui comportera dix volumes se caractérise par une relecture attentive du manuscrit dont sont relevés les ratures et les errements chronologiques, elle donne à lire en annexe l'édition Charpentier, parue du vivant d'Edmond. Les notes abondantes, le répertoire, les nombreux index tendent à faire du Journal des Goncourt ainsi présenté une encyclopédie de la vie littéraire dans la deuxième moitié du XIXe siècle.
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