80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Séraphine Pommier fut infirmière auxiliaire pendant la Grande Guerre, d'abord à l'hôpital de Meximieux dans l'Ain, puis à l'hôpital de l'école Ozanam de Lyon. Son journal témoigne du quotidien dans les hôpitaux de l'arrière où les soldats, arrivant par dizaines, sont confiés aux soins des infirmières qui font face à l'horreur des blessures de guerre.
« Le médecin soigne les blessures. Nous, nous soignons les hommes. » « [...] j'ai souffert, j'ai lutté, j'ai réellement vieilli, je sors des hôpitaux plus femme, plus trempée, un peu plus indépendante peut-être[...]Mon journal de guerre est terminé [...] on y trouve des heures de lassitude et de découragement et des jours de bonne gaité [...] beaucoup d'hommes ont passé entre mes mains, sept cent soixante-deux je crois [...] mais il y en a que je n'oublierai pas. [...] J'ai eu des malades de toutes les provinces de France[...] Beaucoup sont morts, quelques-uns m'écrivent encore. »
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