Blanche vient de perdre son mari, Pierre, son autre elle-même. Un jour, elle rencontre Jules, un vieil homme amoureux des fleurs...
Pas plus que le Journal 1946-1949, celui-ci, tenu par Max Frisch entre 1966-1971, n'est un «journal intime». Il s'agit plutôt d'une sorte de livre de bord. Non que la dimension autobiographique en soit absente : c'est bien l'individu Max Frisch, et non pas un chroniqueur neutre, qui relate ses rencontres avec Brecht, réagit à tel épisode de la répression politique en Suisse ou participe aux répétitions de l'une de ses pièces. Pour l'essentiel, toutefois, ce qui est consigné dans ces pages en est passé déjà par tout un travail de réflexion, de rêverie, d'écriture qui le place à grande distance de la spontanéité quotidienne. Le lecteur peut imaginer que c'est une rencontre, le hasard d'un moment, qui a motivé tel ou tel portrait, mais le portrait, se poursuivant, se charge de fiction, se change en récit. C'est, pour finir, une nouvelle.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Blanche vient de perdre son mari, Pierre, son autre elle-même. Un jour, elle rencontre Jules, un vieil homme amoureux des fleurs...
Des idées de lecture pour ce début d'année !
Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
A gagner : la BD jeunesse adaptée du classique de Mary Shelley !