80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Pour renifler les bonnes pistes, j'ai toujours eu un flair de chausse-pied. Mais qui aurait pu se douter qu'en quittant ma calanque marseillaise pour remonter à Paris, je finirais par retrouver Grand Max dans le Puy-de-Dôme, héritier d'une longère de bourgeois. «Y en a marre de leurs tronches de pain de mie à tous ces premiers de cordée, coupe le poste et viens à la cambrousse !» disait sa lettre.
Ce qu'elle ne disait pas, c'était que son village était devenu une zade exemplaire, en train de s'armer pour la révolution. Oui, vous avez bien lu. La révolution ! Armée ! En Auvergne !
Évidemment, ça ne pouvait pas finir par un coucher de soleil sur le Grand Soir. Mais me retrouver moi, Joblard, soupçonné de terrorisme par les uns et de trahison par les autres, il fallait vraiment que la lutte pour le pouvoir soit tombée bien bas dans ce pays.
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