Si la judéité de Jésus n'a jamais été remise en cause, par les juifs, pour ceux-ci, Jésus n'est pas le Messie pas plus qu'il n'a été reconnu comme Rabbi. Or, il se trouve que le chrétien s'engage au moins depuis Vatican II vers une réelle reconnaissance de l'enseignement de la Torah et du peuple d'Israël. Dans ce contexte, il devient urgent, si nous voulons parvenir à une réelle fraternité, que le Juif aussi reconnaisse à son tour la part légitime qui revient au chrétien.
Il s'agit pour nous de montrer comment, en tenant compte de la manière la plus rigoureuses des sources juives et rabbiniques, il est possible de proposer une réponse qui se veut théologique à l'ouverture initiée par Vatican II.
Notre travail se décline en trois parties :
- La question de la non-reconnaissance juive en la messianité de Jésus.
- Les éventuelles pistes d'ouverture et d'évolution vers une reconnaissance de l'approche chrétienne de la messianité, suivie d'une réflexion sur la réhabilitation de Jésus et de son enseignement comme partie intégrante de l'enseignement juif.
- Une étude sur le rapport constant que Jésus entretient avec la loi d'Israël, et qu'à aucun moment il n'a renoncé à la pratique juive pas plus qu'il n'a professé en ce sens.
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