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Il y a des vies qui ressemblent à des romans. C'est la remarque que je me suis faite chaque fois qu'Isaure s'est ouverte à moi des drames dont sa vie était tissée. Chacun des membres de son entourage était un personnage qu'une pathologie particulière faisait évoluer dans une direction insolite, souvent à l'opposé des espérances que l'on avait placées en lui. Isaure se trouvait prise dans un réseau de fils dont elle était impuissante à se dégager car, pour partie, c'est elle qui sécrétait la glu qui en faisait un piège redoutable : enfants que l'on n'a pas éduqués et qui ne trouvent pas le chemin pour s'introduire dans la jungle de la vie, mari tyrannique que l'on ne sait pas quitter, amis choisis pour leurs fêlures et qui vous entraînent dans leur dérive.
Pourtant Isaure a disparu. Comme ça, soudain, une éclipse totale. Elle s'est échappée de ma vie. Je ne l'ai pas d'abord cherchée. Je me suis habituée à son effacement. Indifférence ? Paresse ? A moins que je n'aie attendu que son silence se prolonge tellement qu'il devienne inconcevable et qu'il y ait dans ce mystère matière à écriture. Par l'écriture, fixer le questionnement, matérialiser les hypothèses : que l'investigation soit le texte même.
Partir à la "retrouvaille" d'Isaure en cherchant une issue pour chaque piste ouverte par ses confidences. Ecrire pour essayer de comprendre, de la connaître mieux. Pour la trouver, quoi qu'il en soit.
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