En 2024, ces auteurs et autrices nous émerveillent plus que jamais !
Après la maxime phénoménologique « Aller aux choses mêmes », il importait sans doute de faire droit à l'impulsion herméneutique : celle qui (nous) commande de comprendre les oeuvres qui parlent des choses mêmes. Après ce qui donne à penser (Kant, Ricoeur), ce qui force à penser (Deleuze) ou ce qui appelle à penser (Heidegger), un quatrième motif est à interroger : ce qui porte la pensée, au sens de ce qui la conduit jusqu'à nous. Nous pouvons bien rêver d'une immédiate présence aux choses, nous savons aussi, et depuis le commencement grec de la philosophie, que long est le chemin vers le simple, le proche ou le natal. Ce chemin est celui de l'interprétation, celui qui reconduit au-devant des phénomènes. Comment voir ce qui se donne ou entendre ce qui nous appelle ? Comment retrouver le chemin des plus hautes questions, celles que nous disons « métaphysiques » ? Nous ne le ferons pas seuls, sans une histoire qui nous précède, sans des oeuvres qui ouvrent le chemin, sans des propédeutes voire des presbytres pour initier à cette tâche. Jean Greisch fut et demeure l'homme d'un tel programme. Ces actes d'un colloque de Cerisy, tenu en 2015, rendent un hommage appuyé à sa culture, à ses travaux sur la métaphysique, la philosophie de la religion, la phénoménologie et sa greffe herméneutique entendue stricto sensu, à ses engagements, bref à son humanisme de l'homme toujours à naître.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
En 2024, ces auteurs et autrices nous émerveillent plus que jamais !
Des livres documentaires passionnants et ludiques pour les 7 à 11 ans
Ce road-movie intimiste est l'une des BD à ne pas manquer en cette rentrée
Découvrez 5 romans en format poche et tentez de les gagner...