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Je voulais pas crever ; petit manuel de résistance urbaine

Couverture du livre « Je voulais pas crever ; petit manuel de résistance urbaine » de Bolek aux éditions Albin Michel
Résumé:

« Dans son îlot vert, Bolek sauve sa vie et celle des autres. » Télérama. La vie de Bolek est un roman dont il est le héros. Après mille métiers (mineur, ouvrier, fort des Halles) et quarante ans de galères, Bolek arrive dans le Xe arrondissement en 1983 pour vendre des journaux. C'est l'âge... Voir plus

« Dans son îlot vert, Bolek sauve sa vie et celle des autres. » Télérama. La vie de Bolek est un roman dont il est le héros. Après mille métiers (mineur, ouvrier, fort des Halles) et quarante ans de galères, Bolek arrive dans le Xe arrondissement en 1983 pour vendre des journaux. C'est l'âge d'or de la presse : il trouve enfin sa place et c'est la belle vie. Mais en 1994, les modalités de paiement changent et les NMPP cessent de l'approvisionner. Il devient alors représentatif de la crise vécue par bon nombre de kiosquiers. A 55 ans, sa vie bascule, il se marginalise peu à peu. Refusant de quitter son kiosque, il s'improvise « libraire de rue ». Avec ses livres d'occasion, sans aucune aide sociale, il survit pendant douze ans dans la plus grande précarité, bravant le froid, le mépris, la peur et la violence omniprésente de la rue. L'année dernière, la Mairie de Paris le somme de rendre les clefs de l'édicule. C'était sans compter sur la mobilisation des habitants du quartier. Une formidable chaîne citoyenne de solidarité se soude autour de lui : personne ne veut laisser partir celui qui a su tisser le lien social par le biais des livres qu'il échange contre un peu d'humanité. Les médias s'emparent de son cas : il passe au journal télévisé de France 3. Cet homme révolté, qui crie, charme et éructe, incarne à sa manière toutes les mutations de la ville qui s'asphyxie sous les coups de la modernité et de l'efficacité. Le Conseil de Paris finit par voter une convention l'autorisant à rester dans son kiosque. Sorte de reconnaissance sociale pour cet homme dont le combat redonne un sens à la trop galvaudée « démocratie participative ». Aujourd'hui, Bolek est logé, il a organisé une exposition de peinture qui a réuni plus de deux cents personnes. A soixante-huit ans, il s'autorise enfin un futur.

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