Choisissez, lisez et chroniquez !
Le nouveau thriller psychologique de Clare Mackintosh Le jour où Zoe Walker découvre son portrait dans les petites annonces d'un journal londonien, elle décide de mener sa propre enquête. L'image floue n'est accompagnée d'aucune explication, juste d'une adresse Internet et d'un numéro de téléphone. Pour les proches de Zoe, c'est la photo d'une femme qui lui ressemble vaguement, rien de plus. Mais le lendemain et le surlendemain, d'autres visages féminins figurent dans l'encart publicitaire. S'agit-il d'une erreur ? D'une coïncidence ? Ou quelqu'un surveille-t-il leurs moindres faits et gestes ? Te laisser partir, son premier roman, publié chez Marabout en février 2016, s'est classé parmi les meilleures ventes du Sunday Times et a été traduit en trente langues.
Choisissez, lisez et chroniquez !
"Je te vois. Mais toi, tu ne me vois pas. Tu es absorbée dans ton roman, une édition de poche dont la couverture est illustrée par une fille en robe en rouge et dont je ne distingue pas le titre, mais peu importe : ce sont tous les mêmes. Si ce n’est pas l’histoire d’une rencontre, c’est l’histoire d’une obsession, d’une traque. Une histoire de meurtre.
L’ironie de la situation ne m’échappe pas."
C'est un très bon roman policier psychologique, avec du suspense, des personnages bien mis en avant, et une bonne chute.
19.01.2022 livre 5
Oups ! J’avais raté ce livre « Je te vois » de Claire Macintosh que j’adore donc reprise de lecture dans le suspense et policier.
J’avoue être à la fin assez perplexe je n’arrive pas à savoir si j’ai vraiment aimé ou pas cette intrigue improbable mêlant le Dark Ness Web et l’enquête policière classique.
Zoé, 40 ans, est séparée de Matt, chauffeur de taxi actuellement, avec qui elle a eu deux ado Katie 19 ans et Justin 22 ans, et pour lesquels elle a abandonné ses études après être tombée enceinte très jeune. Avec des débuts difficiles, mise à la porte de chez ses parents par son père, elle vit des jours meilleurs dans une maison de la banlieue de Londres et travaille en tant que comptable pour une agence de locations de biens immobiliers. Elle est de nouveau en couple avec Simon, journaliste.
Elle utilise les transports londoniens tous les jours pour se rendre à son travail. Elle a ses habitudes, connaît les lignes et les horaires par cœur. Elle voit par hasard dans la London gazette à la page des petites annonces de sites pour adultes, une photo d’elle, pas vraiment reconnaissable toutefois car recadrée, mais elle est certaine de se reconnaître.
Quelques jours plus tard elle reconnaît dans ces mêmes pages une usagère du métro qui a été victime d’un vol et qui a bénéficié d’un petit article dans le journal avec sa photo. Elle ne croit plus à une coïncidence.
Elle rentre en contact avec l’agent Kellie Swift, que nous suivons parallèlement nous racontant ses filatures et surveillances depuis qu’elle a rejoint l’équipe de sécurité des transports, pour lui faire part de ses découvertes et afin de demander une enquête.
Outre ses deux narratrices, quelques paragraphes inquiétants d’une personne confirmant la surveillance de femmes dans le métro et jusque chez elles, nous amenant délicatement à nous faire comprendre qu’elles sont de possibles proies…
la description au fur et à mesure des protagonistes nous fait devenir parano imaginant dans chaque homme un potentiel pervers et l’auteure sait y faire pour nous emmener sur de nombreuses et variées pistes où même Zoé et Kelly arrivent à se perdre…
Toujours attendre les derniers chapitres pour arriver à comprendre l’intrigue avec, comme d’habitude, un dernier rebondissement à la toute dernière page !
Zoe Walker emprunte quotidiennement le métro et feuillette le journal distribué sur le quai. Un matin, elle y découvre sa photo dans les petites annonces, sous l’adresse d’un site Internet.
Qui a pris ce cliché à son insu ? Dans quel but ? Et puis est-ce bien elle ? Sa famille n’en est guère convaincue. Zoe ne trouve qu’une oreille attentive : celle de Kelly Swift, un agent de la police du métro, car le meurtre d’une femme qui avait également découvert sa propre photo dans le journal persuade Kelly que quelqu’un surveille les moindres faits et gestes des passagères. Chacune de leur côté, Zoe et Kelly vont lutter contre cet ennemi invisible ...
J’ai trouvé que l’intrigue était originale, l’auteure joue sur nos peurs contemporaines. Je prends le RER et métro tous les jours, le matin a la même heure (quand il n'y a pas de problème sur ma ligne) , j'ai un pass qui sonne chaque fois que je passe les portillons, je ne vois pas les cameras et n'y prêtent aucune attention mais je sais qu'elles sont la après-lecture, je me suis dit l'histoire ce tien, on pourrait me suivre, nous suivre via nos trajets quotidiens, et ceux de plus grace à la modernisation : Camera , pass ...
Concernant l'histoire cela traîne en longueur, j'ai eut une preference pour l'agent Swift , Zoe et Katie m'ennuyaient avec leur chamaillerie ... Beaucoup de répétitions dans l'écriture , au début j'ai un peu soupçonné tout le monde ou presque puis au quart du livre je suis tombé juste et même si la fin est plaisante par son originalité, elle ne le fut pas surprenante pour moi tout du moins concernant celui ou celle que je pensais coupable ... Donc comme pour te laisser partir, je reste mitigée ...
Thriller original qui met en scène une quadragénaire,Zoé Walker, qui, lors d’un énième trajet domicile / lieu travail découvre dans le journal sa photo accompagnée d’une annonce de type téléphone rose. Que fait cette photo là ? Qui l’a prise ? Énigme personnelle au départ, l’intrigue va vite tournée à l’enquête policière de grande envergure lorsqu’une autre femme dont la photo a été publiée dans les mêmes circonstances va être assassinée. Et si Zoé Walker et les autres femmes étaient les proies d’un serial killer ? Ou pire de plusieurs tueurs sadiques ?
Nous suivons tout au long du roman le point de vue interne du personnage auquel vient faire écho un récit à la 3ème personne suivant le point de vue de l’enquêtrice qui s’est auto-chargée de l’affaire, Kelly. Ce changement de focalisation a le mérite de maintenir le lecteur en haleine tant le suspense grandit à chaque fin de chapitre.
J’ai aimé la façon dont Clare Makintosh nous envoie sur des pistes successives que nous suivons ou pas, la fin était assez inattendue et c’est un gage de qualité pour ce genre de roman. J’ai cependant trouvé que l’histoire démarrait lentement, il m’a fallu ainsi un certain temps avant de sentir le personnage réellement en danger. La thématique choisie, quant à elle, est très originale et tellement actuelle que je suis bien contente de ne pas emprunter les transports en commun pour me rendre sur mon lieu de travail. Je pense à toutes les femmes qui liront cet opus dans ces circonstances-là et qui ne pourront que lever la tête afin de s’assurer que personne ne les observe à la dérobée.
Je recommanderai donc cette lecture pour les frissons qu’elle peut procurer et aussi pour les interrogations qu’elle peut susciter notamment dans le traitement qui peut être fait de notre image à notre insu.
Zoé, comptable dans une agence immobilière, emprunte chaque jour le métro londonien, comme des milliers de compatriotes. Un matin, alors qu'elle feuillette le journal distribué sur le quai, elle lit, dans la rubrique consacrée au téléphone rose, une annonce qui la laisse sans voix: la photo qui accompagne le numéro de téléphone et l'adresse du site internet n'est autre que la sienne!! Peu à peu, le doute s'installe. Même s'il s'agit d'un canular, qui a bien pu utiliser sa photo et la publier à son insu?
Face au scepticisme de ses proches, Zoé trouve une oreille attentive auprès de Kelly, jeune agent de la police du métro, qui a observé une succession d'événements étranges. Quand le cadavre d'une femme, dont la photo avait été publiée dans les mêmes circonstances que celle de Zoé, est retrouvé, il devient évident que quelqu'un surveille les allées et venues des passagères du métro. Qui peut bien être cet ennemi invisible et pourtant omniprésent? Quel est son but? Il faudra toute la ténacité de l'agent Kelly Swift pour l'identifier et l'empêcher de nuire à nouveau.
L'ambiance:
Peu à peu, l'auteure distille dans son récit une atmosphère de suspicion, de paranoïa qui enfle et s'amplifie au fur et à mesure du déroulement de l'intrigue. L'habileté de Clare Mackintosh réside dans sa capacité à instaurer le doute non seulement dans l'esprit de Zoé mais également dans celui du lecteur: est-elle perturbée? Sa paranoïa repose-t-elle sur des bases tangibles? "Et si j'avais sauté? Et si mon inconscient m'avait poussée vers les rails alors que mon cerveau envoyait des messages contraires à mon corps?" (Page 249).
La scène dans le métro se déroule selon un rythme volontairement lent, le temps de laisser monter d'abord une inquiétude diffuse, puis une angoisse plus palpable: "J'essaie de me raisonner: je suis entourée de passagers, il ne peut rien m'arriver. Je manque pourtant de trébucher en me hâtant de descendre. Je me retourne au moment où se les portes se referment, plus confiante depuis que je me suis éloignée de l'homme qui m'observait...Je ne peux m'empêcher de me mettre à courir en direction de la sortie, mon sac à main me heurtant le flanc, sans me soucier de mon allure. Je ne serais pas étonnée qu'il me suive..." (Pages 225-227).
En découle un aspect très important du récit: la psychologie de Zoé. Comment cette femme, apparemment équilibrée, qui mène une vie ordinaire, qui ne présente aucun symptôme de fragilité nerveuse, peut-elle, juste après avoir vu sa photo dans le journal, basculer peu à peu dans une psychose qui affecte non seulement sa personnalité, la façon dont elle perçoit son entourage, mais également ses relations avec ses proches?
Je te vois illustre avec beaucoup de cohérence le problème des conséquences psychologiques et sociales de l'insécurité dans le métro ou dans la rue, habilement relayé par des personnages très crédibles et une intrigue bien ficelée. La manipulation mentale est un phénomène qui peut présenter de nombreux aspects différents et se manifester de manières tout autant différentes. Clare Macintosh réussit avec ce roman à instiller le doute dans l'esprit du lecteur jusqu'à la scène finale vibrante de tension dramatique. Je gage qu'après l'avoir lu, jamais plus vous ne vous laisserez enfermer dans un train-train quotidien. Personnellement, à aucun moment je n'ai été en mesure d'identifier l'auteur des crimes. Et vous, serez-vous plus perspicace??
Il me semble que le livre aurait pu être moins épais, certains passages sont un peu trop tirés en longueur, surtout au début, le suspense met donc un certain temps à s'installer.
Ceci dit, l'intrigue est intéressante surtout à l'ère du numérique et des caméras qui nous filment pratiquement partout où nous allons. D'autant plus qu'il faut que le lecteur aille jusqu'à la dernière page du volume pour en avoir le coeur net et pour savoir finalement qui tire les ficelles de la vengeance.
Une remarque générale: les différents volumes de l'auteur peuvent être lus indépendamment l'un de l'autre, l'auteur s'améliore au fil de ses écritures :-)
Un soir, alors qu’elle revient de son travail dans le métro londonien, Zoé tombe sur sa photo dans un tabloïd. Oui, c’est bien sa photo qui illustre une publicité pour un site de rencontre et évidemment, cela la met très mal à l’aise. La publicité renvoie vers un site internet inaccessible sans mot de passe et il n’y a aucune explication logique à cette histoire. Mais très vite, Zoé comprend que les jeunes femmes qui ont vu leur photo publiées au même endroit avant et après elle ont été agressées, volées, violées et même pire parfois. Zoé sent qu’elle est en danger et la police semble ne pas prendre son histoire au sérieux. Zoé est en danger, et elle n’imagine pas à quel point le danger est proche… Sans être d’une originalité échevelée, le thriller de Clare Mackintosh fonctionne terriblement bien car il surfe sur l’air du temps : harcèlement des femmes dans l’espace public, danger des réseaux sociaux, cybercriminalité et usurpation d’identité sont les quatre piliers de ce thriller féministe et au final, malgré ses exagérations et ses rebondissements, très pertinent. Ecrit dans un style facile d’accès, avec des chapitres bien calibrés, le roman oscille entre deux héroïnes. Dun côté Zoé, quadragénaire mère de deux grands enfants, en pleine reconstruction avec son nouveau compagnon, qui va tous les matin à Londres vers un travail qu’elle n’aime plus sous les ordres d’un boss mal embouché : un sorte de « girl next door » à laquelle on peut toutes s’identifier d’emblée et qui devient vite une victime mais une victime « active ». De l’autre côté Kelly, flic des transports, qui au travers de cette enquête cherche à exorciser un passé personnel et familial douloureux. Comme dans tout bon thriller, on soupçonne tour à tour tout le monde : le nouveau copain, l’ex-mari, le boyfriend de la fille, le patron car tout le monde semble suspect. C’est la conséquence de la paranoïa bien compréhensible qui s’empare de Zoé et du lecteur au fil des pages. Le (double) rebondissement final est difficile à deviner (encore que…) et sonne un petit peu bizarre. On sent que Clare Mackintosh voulait absolument le coup de théâtre total, inimaginable, époustouflant, la crédibilité de l’intrigue en prend un petit coup au passage mais ce n’est pas bien grave car pris dans son ensemble, « Je te vois » est un thriller de très bonne qualité. Une fois refermé, on se dit que cela pourrait faire un très bon thriller sur grand écran, avec des personnages bien écrits et complexes et avec un climat de paranoïa aussi efficace que crédible.
Une photo dans les annonces du téléphone rose d'un journal disponible dans le métro londonien…quoi de plus normal? Sauf quand Zoé Walker se reconnait sur celle-ci…
L'intrigue est bien menée, elle se lit facilement. Un honnête polar !
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