Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Le manuscrit de Je suis une usine est resté plus de quarante ans dans les papiers d'Yves Le Manach, à tel point qu'il en avait oublié jusque l'existence.
En 1973, son livre Bye Bye Turbin ! paraissait aux éditions Champ Libre, composé de notes et de textes écrits à la fin des années soixante, pour certains sur un coin d'établi, ou dans les chiottes de l'usine Sud Aviation, ou à l'heure du casse-croûte. Il avait quitté l'usine en 1970 pour s'installer à Bruxelles, avec sa compagne. C'est durant cette période qu'il a écrit ses « histoires d'usine », rue du Châtelain...
L'usine évoque abondamment, il est vrai, les violences et les frustrations trop longtemps contenues par ses « élus », tous les jours, tous les mois, toute la vie. Suffisamment pour expliquer que certains ne conçoivent d'autre liberté que l'irréparable. Ni d'autre échappatoire au monstre concentrationnaire que le monstrueux : « On ne s'étonnera pas si un jour les rêves nourris au plus secret d'eux-mêmes, rêves de violence, de mort, de vengeance, d'amour et de totalité, viennent éclater dans la réalité. », nous prévient-elle.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Chacune des deux demeures dont il sera question est représentée dans le sablier et le lecteur sait d'entrée de jeu qu'il faudra retourner le livre pour découvrir la vérité. Pour comprendre l'enquête menée en 1939, on a besoin de se référer aux indices présents dans la première histoire... un véritable puzzle, d'un incroyable tour de force
Sanche, chanteur du groupe Planète Bolingo, a pris la plume pour raconter son expérience en tant qu’humanitaire...
Des incontournables et des révélations viendront s'ajouter à cette liste au fil des semaines !