80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Paul a disparu l'été dernier, laissant les fragments d'un texte inachevé, épisodes incomplets, sans réels liens, feuilles éparses. Ce roman, son premier, il l'aurait sans doute intitulé Un certain dix décembre, et semble l'avoir voulu autobiographique, je ne peux l'affirmer. Après sa mort, ayant lu ce qui reste de lui, je crois devoir témoigner de son histoire, de notre histoire. Avec ces ébauches, de nombreuses notes datées, des lettres qui me seront précieuses, où manque l'histoire, elles servent de fil unique. Son journal s'arrête le vingt-deux juin. Le manuscrit reste sans dénouement. Demeure ce que je sais, ce que les autres disent, ce qu'il advint, ce qui n'est pas. J'ai osé réécrire le rêve dans ses ultimes heures, nos amours, nos passions, quand je le voyais vivre. Lui seul s'est vu mourir.
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