"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Chaque année, l'inspecteur David Groves reçoit une carte postale anonyme le jour de l'anniversaire de son fils, assassiné par des inconnus quatre ans plus tôt. Mais cette fois, le message est différent, et pourrait bien changer la donne : Je sais qui l'a tué.
À peine remis des traumatismes liés à la traque d'un tueur en série, l'inspecteur Mark Nelson se voit confier une nouvelle enquête. On vient de trouver une femme errant dans la rue, qui affirme être Charlie Matheson, décédée deux ans plus tôt dans un accident de voiture. Un mensonge, assurément. Et pourtant, il est bien arrivé quelque chose de terrible à cette femme. En quête de vérité, Groves et Nelson vont bientôt devoir traverser l'enfer, celui d'un passé qu'ils n'ont cessé de fuir.
On ne présente plus le talent machiavélique de Steve Mosby pour les thrillers cauchemardesques et impossibles à lâcher. Avec Je sais qui l'a tué, il nous propose une nouvelle descente aux enfers, riche en émotions et en rebondissements, dont personne ne sortira indemne.
Auteur de polar britannique, c'est son cinquième livre oublié en France.
Le roman alterne entre deux enquêtes :
une jeune femme au visage couvert de cicatrices apparaît dans une rue, complètement désorientée, disant être Charlie Matheson, décédée deux ans plus tôt dans un accident de voiture. Comment la croire ? L'affaire est confiée à l'inspecteur Mark Nelson, personnage récurent de l'auteur.
L'inspecteur David Groves, dont le fils a été assassiné 4 ans plus tôt, enquête sur des meurtres violents déguisés en accidents et reçoit en parallèle un message intrigant concernant la mort de son fils .
Ces deux inspecteurs vont plonger dans une course effrénée et dangereuse ou rôde la pédophilie à grande échelle et ou les morts ne se reposent pas !
Le suspens est intense, le scénario bien ficelé, le rythme présent qui ne nous lâche pas !
Les deux personnages principaux présentent une belle complexité, tiraillés entre les regrets, le chagrin, le deuil difficile, la difficulté de reconstruire une vie amoureuse et leur loyauté professionnelle.
Sans oublier les acteurs secondaires qui apportent du poids au récit.
Peu de sang et d'action grand format mais plutôt une étude psychologique et sociologique bien menée, qui prend le temps d'exposer les personnages .
Roman policier classique mais aux rebondissements redoutables.
Quand le tome 2 d’un auteur que j’ai envie de découvrir depuis quelques temps sort… je vais évidemment me précipiter sur le tome 1 d’abord. Ou pas.
J’ai donc découvert les enquêtes de l’Inspecteur Mark Nelson avec ce deuxième volume, ce qui ne m’a pas posé de problème particulier même s’il s’agit bien d’une suite, tant les liens avec le livre précédent semblent intenses.
2 enquêteurs au passé chargé, Mark Nelson et David Groves, 2 enquêtes tortueuses qui avancent lentement, chapitre après chapitre, chacune leur tour. Pas de lien évident entre elles… Mais Steve Mosby sait mener son récit, machiavélique, il joue de son lecteur et le retournera comme une crêpe le moment venu.
Un thriller (même si je n’aime pas le terme, c’est un polar quoi !) anglais à la sauce nordique, ça avance lentement, la psychologie des personnages est importante, le rapport avec le passé encore davantage, des ingrédients qui pèsent sur le récit et le lecteur.
Une lecture agréable et prenante mais pas un coup de cœur… A voir à l’avenir avec le tome 3.
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