80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Par la fenêtre de sa chambre, Victor Fernandez aperçoit le ciel de Valparaiso. Il vient de reprendre conscience après qu'il s'est tiré une balle dans la tête. Pas la moindre émotion en lui, pas le moindre regret. Mais la nécessité de reconstituer sa vie à partir des propos des rares personnes qui lui rendent visite.
Victor Fernandez se raconte donc, il écrit ou dit qu'il écrit. Lui reviennent quelques années de bonheur auprès d'Amanda, sa femme, un lointain coup d'état (11 septembre 1973) qui l'a poussé à fuir son pays, l'exil à Bruxelles, le Chili à nouveau en démocratie et l'ombre d'un général encore tout puissant ; et surtout trois cadavres, dont celui de sa fille. Dans les bribes de cette mémoire et dans la souffrance, Victor prétend dévoiler ce qu'il a enfoui au plus profond. Entre vérité, imaginaire et mensonge, Victor sans cesse balade le lecteur. Est-il victime ou coupable ? Est-il lucide ou fou ? Et quelle est cette chambre (hôpital ou prison) où plane le mystère de cet homme, où l'étrange finit par tout envahir ?
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