80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
« Des noms, des musiques, des visages et des voix... des odeurs, des couleurs, des mots, des modes... le grincement d´une porte de jardin.
Autant de points de repères à la nostalgie en général et à la mienne en particulier.
J´ai écrit ces lignes pour éprouver ma mémoire et mon coeur, pour retenir un peu du temps qui m´emporte. À tout hasard, comme le Petit Poucet, j´ai semé sur mon chemin des cailloux blancs. Qui m´aime me suive !
Ceux qui ont eu vingt ans à la même heure que moi se retrouveront facilement ; que les autres, ceux d´avant et ceux d´après, me croient sur parole : le bonheur c´est seulement quand on se souvient du bonheur. » Reprenant la formule de Georges Pérec, qui la tenait lui-même de l´Anglais Joe Brainard, Pascal Sevran se livre au jeu du « Je me souviens », qui ressuscite des brins de temps perdu mélancoliques ou amusés, et complète le portrait intime de l´auteur du Passé complémentaire (Prix Roger-Nimier 1979) et de Tous les bonheurs sont provisoires (Albin Michel, 1995).
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