"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Moi, vous ne me connaissez pas encore, mais ça ne va pas tarder. Je m'appelle Estéban Lehydeux, mais je suis plus connu sous le nom de Requiem. Je suis curé, ça vous en bouche un coin ?
Oubliez tout ce que vous savez sur les prêtres classiques, je n'ai rien à voir avec eux, d'autant que j'ai un truc en plus : je suis exorciste. Je chasse les démons.
Bon pas tous, parce que je dois d'abord gérer les miens, surtout quand ils font du 95 D, qu'ils dandinent du prose et qu'ils ont des yeux de biche.
Chasser le diable et ses comparses n'est pas de tout repos, je ne vous raconte pas. Enfin si, dans ce livre.
Ah, un dernier détail : Dieu pardonne, moi pas...
Après San-Antonio et Berurier j’ai rarement eu l’occasion de lire des romans policiers qui n’évitaient pas les pièges du grossier et de l’ultra violence jusqu'à saturation ! Mais n’allez pas croire que c’est une lecture tranquille !
Ici c’est toujours à la limite comme le duo précédemment cité mais ça reste dans l’argot “fleuri” et qui tombe à point ! Le personnage principal n’est pas un enfant de chœur, loin s’en faut, mieux ou pire c’est selon : un prêtre-exorciste, fin connaisseur des bonnets 95D et des alcools ! Pas défroqué mais déculotté plus souvent qu’à son tour !
Nom de code : Requiem mais ne croyez pas qu’il veuille qu’on le lui célèbre à sa gloire ! Il a une façon bien à lui d’exorciser des pédophiles tueurs et sadiques ! Pas de dentelle mais la pilule passe grâce à l’humour et l’autodérision ! L’auteur sait jouer des mots et s’en joue pour pondre un polar qui tient la route !
Le titre m’avait tapé dans l’oeil et ça pouvait passer ou casser ! C’est bon, je vais rempiler !
#JemappelleRequiemetjet #NetGalleyFrance
Quand vous ouvrez un livre de Stanislas Petrosky , vous êtes sûr de passer un bon moment .Son format resserré permet de l'avaler et de le digérer en quelques heures et de redonner le sourire à un croque-mort dépressif .
Deuxième rencontre pour moi avec le sieur Requiem alias Esteban Lehydeux ou le contraire .
Requiem , pour ceux qui n'auraient pas encore fait sa connaissance , c'est un curé exorciste de compétition .Il possède une conception loin d'être immaculée de la religion . Plus prêtre défroqué que rigoriste de la soutane , aimant prendre quelques aises avec la religion que de suivre les préceptes du catholicisme à la lettre. Plutôt amateur de Jack Daniels que de vin de messe , adepte de la communion de l'esprit mais surtout du corps des dignes représentantes du beau sexe , préférant à l'aube ( comme à l'aurore) , le perfecto et les santiags assorties . Notre p(r)êcheur du dimanche manie le verbe teinté d'un langage que n'aurait pas renié un Frédéric Dard inspiré ainsi qu'une gestuelle non verbale adaptée , prônant une philosophie ayant déjà fait ses preuves par le passé , consistant à frapper son prochain là où ça fait mal ( les gesticules faisant partie de ces points érogènes à privilégier) plutôt que de tendre la joue lors qu'il se sent agressé.
Et ça tombe bien car Requiem va avoir fort à faire avec une équipe de dangereux dépravés de première classe qui souhaite employer la jeune et pas tout à fait ingénue Martine à un tournage un peu particulier dans lequel toutes les perversions sexuelles sont autorisées . Une opération hautement risquée pour Requiem où l'intelligence de la force ( et vice-versa ) prendra vite le dessus sur la tolérance et le pardon . Une enquête pas toujours très chrétienne dans laquelle le sang du Christ sera malheureusement encore versé .
Truculence , bon mots et humour noir sont la sainte trinité de ce roman décapant.On retrouve avec un plaisir non dissimulé notre héros en col romain qui va s'attirer une nouvelle fois les foudres du Patron même si toutes les actions qu'il mènent n'ont pour but que de protéger ses ouailles du mal qui les guette . Une écriture totalement « open bar » qui sort du cadre à chaque page et qui s'interdit d'interdire tout débordement incontrôlé. Impossible de ne pas se prendre une crampe aux zygomatiques après avoir suivi les pérégrinations trépidantes d'un Requiem en roue libre . C'est savoureux et totalement jouissif . On en redemande !
Ben voilà par un doux week-end ensoleillé, j’ai mis le nez dans un bouquin de Stanislas Petrowski. Je m’appelle Requiem et je t’…OK le titre est accrocheur et plein de promesses.
Arghhh. Qu’ai-je fais ? J’ai marché dans la 1ère aventure d’Estéban Lehydeux. J’y ai sauté les deux pieds dedans. Ce curé haut en couleur préférant qu’on l’appelle Requiem, exorciste et chasseur de démons est génial. J’aime mieux te dire, lecteur de mes chroniques, que j’ai lu ça, les doigts dans le nez. T’as vu ! C’est flippant, en un rien de temps, on reprend les codes de San-A. On se tutoie et et je suis proche de la logorrhée.
Avec Requiem, j’ai rencontré un curé qui réconcilie avec la messe. Amateur de bières et de 18 ans d’âge, fin connaisseur des dix commandements et des 7 péchés capitaux, qu’il pratique avec conviction, voire assiduité, préférant les minettes aux bigotes et posant son cul dans une redoutable Mustang Fastback qu’il manie avec dextérité. Je me suis régalé. Que dis-je, je me suis gondolé en me retrouvant pouffant dans mon canapé, car j’y ai retrouvé les codes et la verve, les jeux de mots et l’humour décapant de sieur Dard.
Bon, on n’est pas là pour dégoiser non plus. Faut envoyer la purée. Je m’appelle Requiem et je t’… débute avec la rencontre de Requiem et de Martine. Et Martine s’envoie en l’air, Martine est gaulée comme une DS, Martine se filme et Martine s’éclate. Mais surtout Martine reçoit une proposition pour un film mettant en scène des enfants. Le sang de Requiem ne fait qu’un tour. Et le curé fantasque se met en chasse de ces barjots. En face, c’est un peu Laissez tomber la fille et ça colle bien avec Réglez-lui son compte.
Ça sent la progéniture, l’adoption de San-A chez les curés avec Béru à la fourrière. Et ça marche !
Tu l’auras compris, le langage est fleuri, grivois. C’est du haut en couleur, du 35mn en quadriphonie. Ce court roman est bourré de créativité, le style est atypique et le rythme incroyable. Les dialogues sont jouissifs. Cela faisait des années que je ne m’étais pas retrouvé dans cet état. Y’a du bourre-pif, du sexe, et de l’action. Et bien entendu, y’a de l’humour à revendre. Les échanges avec le lecteur, les interactions d’Esteban avec son patron, sont fleuris et mettent en valeur toute la dérision dont fait part Stanislas Petrowski.
Les éditions Lajouanie ont eu du pif et ont su relever le pari. C’est un foutu bon exercice. Un roman drôle et un bon polar. Bref, Un roman policier mais pas que. Comme quoi la littérature peut et doit être variée. Faut que je te laisse, je dois me mettre en chasse du second. Car Dieu pardonne. Lui pas !
Qui dit 14 juillet dit Feux d'artifesses…Chronique politiquement Incorrecte …On va encore me dire de lire du Romilly,m'en fous j'ai lu du Petrosky et je me suis éclatée.
Annie Cordy ,la bonne du curé étant trop occupée à faire des bêtises derrière l'église, Nadine Monfils se fit donc une joie de nous gribouiller la préface de ce recueil on ne peut plus cocasse.La couleur est annoncée, ça promet une franche rigolade.
« On ne causera pas trop de péché de chair, parce que, comment dire ? C'est un véritable sujet de fâcherie avec le Patron.Si tu veux, pour lui coquette devrait juste servir à pisser,point barre. »
Pas de boogie woogie avant vos prières du soir ,il l'a assez dit Eddy, en chantant même,mais non Estéban notre cureton ne semble pas d'accord.
Sous prétexte qu'il oeuvre pour défendre les âmes en détresse ,il s'octroit quelques faveurs au passage.S'il existait un permis à points pour donner au curé le droit de grimper l'échelle menant au paradis,il aurait perdu quelques barreaux .J'ai glissé Chef,tu m'étonnes qu'il a glissé et pas qu'une fois,il en a fait des allers-retours .En attendant le Paradis ou l'Enfer ,il a fait des tours au septième ciel .
« Je me renseigne pour le boulot, c'est tout ! »
Mais bien sûr .
Même pour la picole,il a ses excuses…
« J'essaie toujours de m'envoyer du 18 ans d'âge,histoire d'être réglo avec moi-même. »
Requiem c'est pas un con,non,il est content quand elles sont mortes les canailles.Si parfois, il exorcise Marie couche-toi-là, après son passage, le mari est Cocu mais content…..C'est pas Serge qui s'en offusquera.
Une affaire,plus sérieuse débarque,Martine une de ses plus belles brebis,sa préférée même,(tu m'étonnes!) se retrouve prise au piége …Soudain surgit un aigle noir …Ça ne présage rien de bon!
« Je suis libertine,je suis une catin ... » Coquine, la Martine .
» -Tu sais avec le boulot que je fais,je suis une pestiférée,une salope..
-C'est quoi une salope Martine? Une salope c'est simplement une femme qui couche un peu trop aux yeux de celles qui couchent pas assez.
-Curé,vicelard et philosophe, tout un programme. »
Et quel programme ….
Le loup protège toutes ses brebis, et il se donnera à fond pour y parvenir,avec ses méthodes peu catholiques,parfois expéditives mais avec une efficacité prouvée.
« Bon je cause, je cause ,je te fais part de mes états d'âme mais tu as acheté un bouquin policier,tu veux de l'intrigue, de l'aventure ,du punch, du suspens, du sexe, toi ce que tu veux c'est un putain de « Page-Turner« … »
Et ben tu l'as ,tout y est mais en plus t'as la rigolage,et pas qu'un peu,attends-toi à être PTDR,MDR….Car quelle gouaille il a ce curé, une sacré verve en plus des tribulations de sa coquette.Jamais tu t'ennuies,même que tu pleures au dernier chapitre . Tu veux encore une autre d'histoire..
Et on démarre une autre histoire …
Et d'aventure en aventure …
Oh que oui j'en veux encore du politiquement incorrecte,suis grande maintenant,il est loin le temps où je lisais en cachette les San-Antonio de mon pére, il aurait adoré celui-ci…ça lui aurait rappelé de bons souvenirs,et moi mes premières infractions au code du père .-Tu ne liras point! J'écoute toujours pas Papa,désolée …
Quand je vous dis qu'il y a du beau monde chez Lajouanie,je ne vous ai pas menti,je n'ai pas le droit toute façon, c'est péché,suis passée à confesse toute façon;
Il ne vous reste plus qu'à foncer chez votre dealer car sérieux si vous voulez vous fendre la poire, avec une histoire truculente, poilante, avec un curé hors norme, souvent défroqué mais toujours en action.C'est celui-ci qu'il vous faut. Un super bouquin à glisser dans sa Pal vacances, ou sa Pal chasseuse de Blues, à lire absolument.Je vous prie de me croire ,au nom du frontibus, du nasibus,du mentibus,du ventribus, du sexibus ....
AMEN
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