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À partir de la seconde moitié du XIXe siècle, au commencement de la fameuse ère Meiji, le Japon ouvre ses portes à l'Occident. À Paris, Londres, Vienne et New York, artistes et marchands découvrent avec fascination la richesse et l'originalité de la culture japonaise. Ils font alors de sa créativité et de ses traditions le coeur même de leur modernité, renouvelant ainsi leurs idées et leurs inspirations, paradoxe en ces temps de révolution industrielle.
Peintres, joaillers, designers, architectes et créateurs de mode, de Manet à Degas, en passant par Toulouse-Lautrec et Gauguin, de Bracquemond à Hoffman, de Madeleine Vionnet à Mallet-Stevens, tous ont regardé et admiré cet art, tous ont collectionné les estampes, es céramiques, les laques et les textiles venus du Japon, notamment mis en lumière lors des Expositions universelles.
Adoptant le parti pris audacieux de se fonder uniquement sur les prestigieuses collections du musée des Arts décoratifs, du musée Guimet et du musée d'Orsay, trois institutions incontournable pour écrire cette histoire du Japonisme, et au-delà, cet ouvrage a l'ambition de mettre en regard influences formelles et dialogues artistiques entre l'Occident et le Japon, des origines à nos jours.
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